À Dardilly, le quartier de l’Esplanade se met au vert

L’aménagement du quartier de l’Esplanade évolue sous l’impulsion de la Métropole de Lyon et de la Ville de Dardilly. Le projet mêlant logements, commerces et espaces publics se construit autour d’un parti pris végétal.

Flâner dans le square ombragé à quelques mètres de l’imposant cèdre du Liban ou déambuler le long des commerces sous les arbres, c’est pour bientôt. À Dardilly, le quartier de l’Esplanade jouera dans un peu plus d’un an la carte du cœur de village.

Dans le prolongement du centre-ville, le secteur poursuit sa transformation. Prévu pour mêler à horizon 2026, logements, commerces, services et espaces publics, ce projet de réhabilitation est entré dans une nouvelle phase avec le démarrage avant l’été des travaux d’aménagement de l’espace public.

« L’ambition de ce projet est de parvenir à étendre et redynamiser le centre-bourg jusqu’au quartier Esplanade, avec en priorité l’aménagement d’un environnement éminemment écologique », développe Pauline Grolleron, cheffe de projet aménagement urbain à la Métropole de Lyon.

Ces travaux doivent durer jusqu’à la fin 2025. Co-porteuse du projet avec la Ville de Dardilly, la Métropole de Lyon engage plus de 6,6 millions d’euros sur un budget global de 13,9 millions d’euros. Le démarrage de cette seconde étape du chantier s’adapte à de nouvelles évolutions répondant aux attentes des habitants. L’îlot de logements prévu à l’origine en partie sud est remplacé par un espace public végétalisé supplémentaire en centre-ville.

« Le projet a été guidé par une ambition environnementale forte et une volonté d’améliorer le cadre de vie des habitants », note Béatrice Vessiller, vice-présidente en charge de l’Urbanisme, renouvellement urbain et cadre de vie.

Des arbres adaptés au changement climatique

Le parti pris retenu autour de la végétalisation est assumé afin d’améliorer le confort des habitants et usagers, tout en adaptant la ville au changement climatique.

Dans cette optique, ce sont au total 147 arbres qui sont plantés dont 115 sur l’espace public, et 3 520 mètres carrés d’espaces végétalisés sont créés. « Pour les arbustes, nous privilégions les essences indigènes c’est-à-dire parfaitement adaptées au milieu et qui n’ont pas besoin de soins spécifiques. Elles sont plus résistantes au changement climatique et nécessitent peu d’entretien », souligne Maxime Cailleau, chef de projet à l’Agence Base.

La place centrale ombragée est construite autour de nombreuses aires de repos et équipée d’un système de brumisation pour limiter les fortes chaleurs. Le cèdre du Liban est mis en valeur et préservé autour d’un parterre fleuri. Quelques mètres plus loin, le square offre un nouvel espace de rencontre et de repos, à proximité de l’arbre centenaire.