
6 mai 2025
Publié le 6 mai 2025 par La rédaction du MET'
Afin de préserver la nature et la biodiversité sur son territoire, la Métropole de Lyon a modifié depuis plusieurs années sa gestion des espaces publics. Au printemps, quand la végétation prend ses aises, cela ne manque pas de vous faire réagir. On a répondu à vos interrogations.
Dans ces végétaux, les insectes pollinisateurs (abeilles, bourdons, papillons…) trouvent abri et nourriture. Ils assurent la reproduction de près de 90% des plantes à fleurs et de la plupart des fruits et légumes que nous consommons. Les insectes alimentent, à leur tour, une multitude d’animaux. Pour conserver des fleurs plus longtemps, la coupe est plus tardive, c’est-à-dire après le 15 juin. Sauf exceptions liées à la santé, on pense par exemple à l’ambroisie, cette plante très allergisante, ou à la sécurité.
C’est aux propriétaires d’entretenir ce qui pousse le long des murs et des clôtures de leur propriété. La Métropole n’intervient pas non plus sur les espaces privés ou dans les parcs et jardins entretenus par les communes. Toutefois, si la sécurité des riverains n’est plus assurée, des interventions peuvent être engagées.
Les bas-côtés végétalisés de voirie gérés par la Métropole de Lyon représentent 1 000 kilomètres. Là aussi, partout où c’est possible, les interventions sont décalées après le 15 juin, sauf celles nécessaires à la sécurité des usagers et à la viabilité de l’infrastructure routière.
Les épillets sont les fleurs sèches des graminées qui s’accrochent au pelage des chiens, s’introduisant parfois dans leurs oreilles, leur truffe ou leurs yeux, et pouvant provoquer des infections. Après une balade, inspectez votre animal préféré pour lui retirer les éventuels épillets.
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Thierry Naveaux 6 mai 2025
Si on parlait plutôt d’un désengagement dans ces opérations de base pour compenser le gouffre financier des voies cyclables et autres travaux abracadabrantesques ?
Marine 6 mai 2025