22 novembre 2024
Dans la vallée de la chimie, l’industrie en mutation
Publié le 6 janvier 2022 par Marie Towhill
La vallée de la chimie, c’est à la fois le berceau de l’industrie chimique depuis 1850 et un concentré de projets autour des énergies bas carbone. Une sorte de laboratoire de l’industrie du futur que la Métropole de Lyon accompagne dans sa transition écologique. La preuve par l'exemple.
Saviez-vous que la vallée de la chimie produit déjà la moitié des énergies renouvelables de la Métropole ? 55% de l’énergie hydraulique et 20% de l’électricité solaire que nous utilisons viennent de là.
L’idée, c’est d’aller encore plus loin, pour que la vallée de la chimie devienne l’usine énergétique de la métropole en 2030. Et en parallèle, d’y accélérer la transition d’une industrie encore très liée au carbone.
Comment faire évoluer les industries ?
- En attirant les projets innovants en faveur de l’environnement – par exemple, l’Appel des 30 autour de l’énergie verte et des cleantechs a permis la création de Lyon Rhône Solaire, que l’on vous présente un peu plus bas.
- En améliorant les façons de faire – les entreprises de la vallée de la chimie rejettent chaque année 1800 kilotonnes de CO2 par an, soit 26% des émissions de la métropole. Objectif : baisser ce chiffre de 30% d’ici 2030 en réinventant les modes de production.
- En misant sur la recherche pour créer des matériaux responsables, trouver les biocarburants de demain, piéger le carbone – la vallée de la chimie, c’est 2 500 chercheurs et chercheuses (soit 1/3 de la recherche française en chimie) qui accélèrent la transition industrielle !
La vallée en chiffres
- 25 km au bord du Rhône entre le 7e de Lyon et Givors
- 14 communes
- 500 entreprises
- 50 000 salariés
- 1 000 brevets par an
Avec l’objectif de multiplier par 10 la production d’électricité photovoltaïque d’ici 2030, nous pouvons faire de la vallée de la chimie un territoire d’accélération de la transition énergétique.
Philippe Guelpa-Bonaro,
vice-président délégué au Climat, à l’énergie et à la réduction de la publicité
La preuve par l’exemple !
Lyon Rhône-Solaire
Issu de l’Appel des 30, Lyon Rhône Solaire réunit le spécialiste du solaire Terre et Lac, la Métropole de Lyon et le fonds régional d’investissement OSER.
L’idée ? Installer des centrales solaires sur les toitures ou les parkings d’industriels partenaires pour produire de l’énergie renouvelable.
Résultat : 40 000 m2 de panneaux solaires installés sur les sites de Total Energies, Arkema, Ipfen, Kem’One et Jtekt. Ils produisent l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 1 600 foyers. CO2 évité : 700 tonnes par an.
Kem’One
Le fabricant de PVC (celui dont on fait les fenêtres) Kem’One a déjà diminué de 30% les émissions de CO2 liées à sa production. Il s’attaque désormais aux émissions liées au transport de ses matières premières.
L’idée ? Faire construire 2 barges fluviales à moteur hybride pour relier ses sites de Fos-sur-Mer et de Saint-Fons.
Résultat : Dès 2023, ses bateaux transporteront plus de matériaux en consommant 30% d’énergie en moins. CO2 évité : 2 000 tonnes par an.
Arkema
Le chimiste Arkema vient d’investir 50 millions d’euros dans un centre d’excellence dédié aux batteries du futur à Pierre-Bénite.
L’idée ? Mener des recherches avec des partenaires académiques et industriels (CNRS, start-ups) pour développer plus vite les nouvelles générations de batteries.
Résultat : On ne sera pas que dans la théorie : une ligne de production collée au centre de recherche permettra de fabriquer les prototypes des composants des batteries du futur, et de tester des alternatives d’origine renouvelable.
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B*****R 19 janvier 2022
" les entreprises de la vallée de la chimie rejettent chaque année 1800 kilotonnes de CO2 par an" et 40 000 m2 de panneaux solaires installés .... Ils produisent l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 1 600 foyers. CO2 évité : 700 tonnes par an"
Si je sors ma calculette pour compenser les émissions annuelles de la vallée il faut : 1.800.000 tonnes de co2 / 700 tonnes de co2 x 40.000 m2 de panneaux = 102.857.000 m2 de panneaux . Où va-t-on piller la matière première pour fabriquer ces panneaux et que fera-t-on des matériaux de leur déconstruction dans 15 ans?
Quel monde allons-nous laisser aux générations futures comme diraient les écologistes de salon?