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À Caluire, la Métropole s’engage pour la protection de l’enfance

Ma ville au quotidien, Caluire et Cuire

Publié le 11 juin 2024 par La rédaction du MET'

Le 7 juin dernier, la Métropole de Lyon a signé un Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens (CPOM) de 27,5 millions d’euros avec la Fondation Apprentis d’Auteuil, pour 2024 à 2028. Un partenariat solide et durable visant notamment à sécuriser et améliorer le fonctionnement de l’établissement la Providence Saint-Nizier, situé à Caluire-et-Cuire. Une maison d’enfants à caractère social (MECS) qui accueille et éduque des mineurs en difficulté.

L’établissement La Providence Saint-Nizier.

S’engager sur le long terme pour les enfants

Créée en 1840 par la Paroisse Saint-Nizier et confiée en 2006 à la Fondation Apprentis d’Auteuil (fondation catholique reconnue d’utilité publique, au service de la jeunesse en difficulté), la Providence Saint-Nizier accueille des enfants et adolescents, de 3 à 18 ans, confiés par l’Aide Sociale à l’Enfance ou le Juge des enfants.

« Grâce à ce CPOM, nous allons pouvoir accueillir et sécuriser davantage d’enfants, leur offrir une meilleure prise en charge, construire et faire évoluer nos projets éducatifs sur 5 ans », explique Olivia Sentis, directrice de l’établissement.

Nouveaux aménagements, adaptation des structures, mise en conformité des locaux, augmentation des effectifs, déploiement de certains services… ce CPOM arrive à point nommé.

Trois types d’accueil pour répondre à différents besoins

L’établissement la Providence Saint-Nizier a la particularité de proposer trois types d’accueils distincts. Une maison d’enfants, sous forme d’hébergement collectif, qui accueille 33 filles et garçons, un service de familles éducatrices qui s’occupe de 40 enfants placés en famille d’accueil ainsi qu’un service d’accompagnement éducatif dans la famille « naturelle » de l’enfant et qui gère 20 mineurs.

Trois entités, composées d’équipes pluridisciplinaires, qui offrent un parcours adapté à la situation et à l’évolution de chaque enfant.

 L’impact de la séparation sur un enfant est réel. Les enfants ont souvent le sentiment d’être punis. Nous sommes là pour travailler sur leur confiance en eux et pour les aider à grandir dans les meilleures conditions possibles. Nous avons des enfants qui arrivent bébés et qui quittent l’établissement à leur majorité 

Olivia Sentis,

directrice de l’établissement

 

« Parents de substitution »

Guérin est éducateur spécialisé à la Providence Saint-Nizier depuis septembre 2019. Son rôle, et celui de ses trois collègues, est de s’occuper d’un groupe de onze enfants, âgés de six à onze ans, qui vit dans l’une des parties de l’internat. Pôle d’animations et d’activités, salon avec TV, salle de jeux, cuisine, chambres doubles ou individuelles, l’étage est vivant et accueillant.

« Nous sommes répartis en équipes du matin et du soir. Le matin, nous nous occupons du petit-déjeuner, d’habiller, de coiffer, d’amener tout le monde à l’école et le soir, c’est le moment des devoirs, des douches et du coucher. L’objectif est d’être là pour les enfants, de les faire se sentir bien et en sécurité. Nous sommes un peu des parents de substitution pour eux » explique l’éducateur.

« Quand les enfants sont à l’école, nous nous chargeons des rendez-vous médicaux, avec les travailleurs sociaux, la famille… mais nous manquons de temps, pour faire les rapports par exemple, car nous sommes sollicités en permanence. Heureusement, avec le CPOM, l’établissement va pouvoir embaucher et aussi aménager de nouveaux espaces », ajoute Guérin.

Il s’agit du premier CPOM de la Métropole de Lyon pour la protection de l’enfance. Un engagement fort qui s’inscrit dans une volonté de protéger et d’accompagner les enfants et adolescents en difficulté sur tout le territoire.

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