
16 juin 2025
Face au dérèglement climatique qui s’accélère, la Métropole de Lyon a entrepris de revoir sa stratégie climatique. Pour ce faire, elle a initié une série de concertations impliquant les acteurs du territoire : habitants, entreprises et communes.
Publié le 16 juin 2025 par La rédaction du MET'
Comment vivra-t-on lorsque la température sera plus élevée de quatre degrés ? À quel point notre quotidien sera‑t‑il chamboulé ? Le territoire de la métropole de Lyon se réchauffe plus vite qu’ailleurs. Avec des conséquences qu’on mesure déjà : des canicules de plus en plus fréquentes, des périodes de sécheresse plus longues et des catastrophes naturelles plus nombreuses. Si ces projections sont à l’horizon 2 100, c’est bien aujourd’hui que des actions doivent être engagées. Preuve de la rapidité de ce dérèglement climatique, certaines mesures du Plan climat air énergie territorial (PCAET) de la Métropole de Lyon, établi en 2019, se révèlent insuffisantes.
Véritable feuille de route en matière de transition climatique, le PCAET fixe pour six ans un cadre pour tous les secteurs d’activités à l’échelle du territoire, que ce soit en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), d’amélioration de la qualité de l’air, du développement des énergies renouvelables ou de l’adaptation du territoire face à son réchauffement accéléré. Depuis 2015, les émissions de GES ont par exemple baissé de 15 %. Mais pour être en phase avec les enjeux actuels, il faudrait une baisse de ces émissions de 55 % d’ici à 2030, pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Plus d’ambition, il en faut également sur le volet de l’adaptation, très peu pris en compte jusqu’à présent dans les politiques publiques. La Métropole de Lyon a donc entrepris de réviser ce document stratégique.
Pour nourrir et enrichir la réflexion, elle a choisi de mener plusieurs concertations auprès des communes du territoire, des acteurs socio‑économiques et des habitants, pendant toute l’année 2024 et au premier semestre de 2025. Près de 600 personnes ont répondu à un questionnaire sur la plateforme de participation en ligne de la Métropole. Les deux instances permanentes que sont l’Assemblée des usagers de l’eau et le Conseil de développement se sont mobilisées et la convocation d’une Convention métropolitaine pour le climat a permis de recueillir la parole citoyenne de façon inédite. Une centaine de personnes, représentatives de la population du territoire, ont rendu en février dernier un avis citoyen. « Cet avis porte une vision commune qui nous donne la légitimité d’aller voir tous les acteurs du territoire, qu’ils soient publics ou privés, pour travailler ensemble à des solutions », avance Philippe Guelpa‑Bonaro, vice‑président en charge du Climat, de l’énergie et de la réduction de la publicité.
Du coté des acteurs socio-économiques, 212 structures ont participé, représentant des secteurs comme le BTP, l’urbanisme, l’énergie, l’immobilier ou l’industrie, mais aussi la santé avec la présence des Hospices civils de Lyon, de l’Agence régionale de santé et des pompiers du Rhône et de la Métropole. Cette concertation s’est faite sous la forme d’ateliers thématiques (mobilité, aménagement, industrie, végétalisation, etc.). « C’était naturel de participer car nos métiers aussi doivent contribuer à l’urgence », explique Benoît Lambrey, directeur général du groupe Cheval, spécialisé dans les travaux publics. « C’est une très bonne chose que la Métropole de Lyon ait associé le monde de l’entreprise à ce type de démarche. »
Quels leviers d’actions enclencher ? Quelles expérimentations mener ? Quelles contributions possibles de chacun des acteurs ? Le préprojet du nouveau Plan climat, faisant la synthèse de ces concertations, sera débattu lors du conseil de la Métropole de Lyon le 23 juin. Son entrée en vigueur est prévue à l’été 2026. Durant ce laps du temps, des membres de la Convention climat devenus porte-paroles restent impliqués. Mais du côté des entreprises aussi, la dynamique est enclenchée, comme le souligne Sophie Pasquet, directrice du développement du groupe Cheval : « Ce mode de fonctionnement doit être maintenu. Ces rencontres ont créé des synergies et l’envie de nous revoir. Nous avons envie que ça perdure. » Une mobilisation pérenne, c’est justement ce que souhaite la Métropole qui compte sur l’implication des habitants et des acteurs pour accompagner la mise en œuvre et le suivi de sa feuille de route.
Publié le 16 juin 2025 par La rédaction du MET'
Cent cinq habitantes et habitants de la métropole ont participé entre septembre 2024 et janvier 2025 aux travaux de la Convention métropolitaine pour le climat. Ils étaient invités à répondre à cette question : quelles doivent être les priorités pour guider l’adaptation de notre territoire à la chaleur ?
« Je pensais qu’on allait parler des pâquerettes ! Autant vous dire que dès la première session, j’ai pris une très grosse claque », se souvient Philippe. Ce retraité qui vit à Bron s’étonne encore que « tout le monde soit resté jusqu’au bout ». Les participants se sont réunis lors de cinq sessions de travail, rythmées par des ateliers de réflexion, des rencontres avec des experts et des visites de terrain.
« C’était hyperpointu et intéressant, on a eu des débats parfois vifs », raconte Najiba, une Lyonnaise de 50 ans. « J’avais justement besoin d’avoir un scénario réaliste de ce qui nous attend », note Émilie, une habitante de Chassieu de 28 ans. Un scénario en forme de prise de conscience pour Éva. Cette mère de famille de 39 ans qui vit à Craponne avoue qu’elle a été « choquée par les prévisions des hausses de température dans un futur pas si lointain du tout ».
En février, les membres de la convention ont rendu un avis citoyen. Ce document définit neuf grandes priorités pour adapter la métropole aux vagues de chaleur, que ce soit en matière d’urbanisme, de logement ou d’accès aux lieux de fraîcheur. Leurs préconisations portent aussi bien sur les conditions de travail, la continuité des services publics que sur la vie culturelle et sportive et les solidarités. « D’aucuns diront qu’on enfonce des portes ouvertes, encore faut-il en passer le seuil », rappelle Bernard, un retraité de Décines.
Voilà pour le fond. Sur la forme, Salomé, étudiante à Lyon, ressort de cette expérience avec un certain soulagement : « On a vu qu’on arrive encore à dialoguer, même si on n’est pas d’accord sur tout. » Éva ressent même de la fierté : « Ça veut dire que mon avis compte. » Ces préconisations ont permis de nourrir le nouveau Plan climat et amènent désormais les équipes de la Métropole à travailler sur un Plan chaleur métropolitain, directement issu de ces propositions. « Je sais que le temps politique est très lent, mais il y a urgence. J’ai bien l’intention de me tenir informé de la suite », conclut Jean‑Pierre, un participant de Villeurbanne.
Publié le 13 février 2025 par Amandine Le Blanc
La Convention métropolitaine pour le climat vient de rendre son avis. Elle fixe neuf grandes priorités pour adapter le territoire aux vagues de chaleur à venir.
En septembre dernier, la Métropole de Lyon mettait à contribution ses citoyens pour réfléchir à la manière de s’adapter au réchauffement climatique. C’était le début de la Convention métropolitaine pour le climat. Cent cinq habitantes et habitants représentatifs du territoire, se sont réunis pendant cinq sessions de travail entre septembre et janvier pour aboutir aujourd’hui à un avis citoyen.
Les membres de la convention se sont réunis pendant cinq week-ends, une fois par mois. Derrière la grande question à laquelle ils devaient répondre : comment adapter notre territoire au changement climatique, ils étaient particulièrement invités à réfléchir aux aléas liés à la chaleur et autour de trois thèmes : les lieux de vie, les activités socio-culturelles et comment gérer les solidarités.
« Au départ, je ne soupçonnais pas que la question de la chaleur puisse avoir des implications aussi importantes, explique Philippe membre et porte-parole de la Convention. C’est un sujet qui doit être mis au cœur du débat ».
Pour leurs premières sessions, les membres de la Convention ont pu rencontrer des experts, recueillir de nombreuses informations, explorer différents territoires. Avant de se pencher sur la rédaction de l’avis lors de deux dernières sessions. « Nous avons travaillé de manière variée, en petits groupes d’abord puis de plus en plus grand, raconte Émilie porte-parole de la Convention. Au début, nous étions dans le flou, mais finalement, nous avons réussi à adopter un avis final presque à l’unanimité. »
Au terme de la dernière session de travail en janvier, les membres de la Convention ont adopté l’avis citoyen par 99 voix pour et un vote blanc. Cet avis reflète la diversité des points de vue exprimés au sein de la Convention.
« Il a fallu trouver des consensus. Cet avis n’a pas pour objectif des proposer des solutions techniques, mais de tracer un chemin pour que tout le monde soit pris en compte », relate Philippe.
Dans son avis, la Convention a donc défini neuf grandes priorités pour adapter la métropole aux vagues de chaleur à venir.
La première priorité pointée par les habitants consiste à définir une stratégie et à organiser les actions. « Aujourd’hui, les actions sont menées un peu individuellement, il y a besoin de coordination entre les acteurs, de fixer des objectifs, prévoir les financements », détaille Bernard, membre et porte-parole de la Convention.
L’avis souligne également la nécessité de partager et transmettre une culture de la chaleur. Il propose notamment de mettre en place des campagnes de prévention pour transmettre les bons gestes ou informer sur les effets de la chaleur sur la santé.
Pour se protéger les uns les autres, la Convention insiste sur le renforcement du lien social et de la solidarité : faciliter le bénévolat, soutenir les associations ou encore créer une « réserve citoyenne » à mobiliser en cas de crise, font partie des idées avancées dans l’avis.
Pouvoir continuer à vivre confortablement chez soi malgré la chaleur, c’est aussi une des priorités pour les années à venir. Cela passe notamment par l’accélération de la rénovation globale des logements pour les adapter au chaud comme on le fait pour le froid. Plus aucune construction neuve ne doit être inadaptée à la chaleur, souligne également l’avis.
Mais pour ceux qui ne peuvent pas être au frais chez eux, ou pas dans l’immédiat, des lieux frais à proximité doivent être proposés. En cas de canicule, certains équipements publics ouvrent déjà leurs portes, mais les membres de la Convention suggèrent de renforcer cela. « Il faudrait créer un réseau de lieux notamment en mettant en place une coordination entre les acteurs publics et privés », explique Noëlle, membre et porte-parole de la Convention.
À l’extérieur aussi, les espaces publics doivent être travaillés pour offrir des îlots de fraîcheur, en continuant la végétalisation et en proposant des points d’eau, des fontaines. Pouvoir se baigner dans le Rhône fait notamment partie des idées mises en avant par l’avis.
Adapter le cadre professionnel, c’est une autre priorité pointée par les membres de la Convention. « Nous alertons sur le manque de reconnaissance et de prise en compte des risques liés à la chaleur dans de nombreuses situations professionnelles », écrivent-ils dans l’avis. Une adaptation du code du travail et une sensibilisation des entreprises et employeurs doivent donc être menées.
En cas de pic de chaleur, les services publics essentiels doivent être garantis, notamment pour la santé, l’éducation ou les transports. « Cela passe par une adaptation de bâtiments et de l’activité, mais aussi la formation des professionnels ou la climatisation dans les transports en commun par exemple », explique Maxime, porte-parole de la Convention.
Continuité des services publics, mais continuité aussi de la vie sociale, culturelle et sportive qui doit se poursuivre malgré la chaleur. C’est la dernière priorité fixée par l’avis de la Convention métropolitaine pour le climat. La création de sites sportifs éphémères adaptés à la chaleur est donnée en exemple.
Cette feuille de route collective doit contribuer à la nouvelle stratégie d’adaptation de la Métropole et à son Plan climat revisité, dont le projet sera présenté d’ici l’été prochain.
Les membres de la Convention seront conviés à une session de rendu-compte au printemps afin que l’exécutif métropolitain apporte une réponse officielle précisant les propositions qui seront mises en œuvre ou expérimentées, celles nécessitant des études et celles écartées avec justification.
Publié le 16 juin 2025 par la rédaction du MET'
Comment s’adapter au changement climatique ? Et plus particulièrement à la chaleur ? Entre septembre 2024 et janvier 2025, une centaine d’habitants de la métropole de Lyon ont travaillé sur ces sujets au sein de la Convention métropolitaine pour le climat. Parmi eux, Éva, 39 ans, habitante de Craponne et employée dans la grande distribution.
De manière générale, je ne pensais pas du tout à l’environnement et au climat. C’est plutôt la curiosité qui m’a poussée à participer et je ne pensais pas que ça prendrait une telle ampleur. On a rencontré des femmes et des hommes politiques, des spécialistes, etc.
On était loin de ce que j’imaginais au départ, c’est-à-dire uniquement des discussions autour de la chaleur.
Dès le premier week‑end, j’ai pris une claque.
On nous a informés de plusieurs scénarios possibles, notamment celui de la vie dans la métropole de Lyon en 2050 et ce sera invivable ! J’ai deux enfants en bas âge, j’ai peur pour eux, comment cela va‑t-il se passer ? Il faudra forcément changer nos habitudes quotidiennes, surtout durant l’été. On voit déjà qu’il y a de plus en plus de catastrophes naturelles.
Lors de séances en petits groupes, nous avons abordé, par exemple, la question des logements. On pense d’emblée à généraliser la climatisation, mais on connaît ses impacts sur l’environnement… On a aussi imaginé travailler de nuit lors des périodes de canicule. Mais on voit bien que ce n’est pas aussi simple. Alors oui, ça interroge, ça fait peur, surtout pour l’avenir de nos enfants.
Dans mon groupe, tout le monde a pu s’exprimer librement. Je sais que ça n’a pas été le cas dans tous les groupes, où des tensions ont été plus vives. Mais je n’ai jamais pensé que ça ne serait pas possible de travailler ensemble, malgré nos différences. Les échanges ont été très ouverts.
Si je ne suis pas devenue une experte des enjeux climatiques, je suis en revanche plus impliquée. Je me suis portée volontaire pour être porte-parole, alors je vais suivre la suite de près, c’est-à-dire la révision du Plan climat.
On a ressenti de la fierté à réfléchir sur cet avenir proche qui nous concerne tous. J’attends maintenant que nos réflexions soient prises en compte.
Je n’en ai pas parlé au travail, je ne suis pas certaine que ça les intéresse. En revanche, mon conjoint me soutient. Quant à ma famille, qui porte un regard mitigé voire méfiant sur le sujet, mon investissement a eu le mérite d’ouvrir le débat et d’engager la conversation, ce qui n’était pas le cas avant.
Publié le 16 juin 2025 par la rédaction du MET'
Comment s’adapter au changement climatique ? Et plus particulièrement à la chaleur ? Entre septembre 2024 et janvier 2025, une centaine d’habitants de la métropole de Lyon ont travaillé sur ces sujets au sein de la Convention métropolitaine pour le climat. Parmi eux, Bernard, habitant de Décines‑Charpieu.
Je m’informe sur l’évolution, peut-être pas suffisamment, mais je prête une attention particulière au sujet. Et je suis aussi inquiet pour la suite. Déjà, dans les années 1980, on parlait de réchauffement climatique tout en nous disant que la technique apporterait des solutions. Je faisais donc partie des climato-optimistes et roulais en 4×4. Force est de constater qu’on y est…
Oui, j’ai changé mon fusil d’épaule. J’ai d’abord eu une première voiture hybride avant de passer à l’électrique. J’ai beaucoup investi, notamment dans notre maison. Alors qu’il y a 20 ans je consommais environ 20 000 kilowattheures, je suis passé aujourd’hui à 5 000. Et ma consommation va encore diminuer avec l’installation prochaine de panneaux solaires. Je suis conscient de pouvoir le faire parce que je suis un cadre à la retraite relativement aisé. Je sais que tout le monde ne peut pas faire de tels investissements.
Au début, je ne savais pas trop ce qu’on attendait de moi et, pour être honnête, j’étais assez dubitatif après le premier week-end.
J’ai mis du temps à comprendre ce que la Métropole attendait de nous. J’ai ensuite vu l’intérêt de ces échanges, entre curiosité et envie d’être utile. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai accepté d’être porte-parole. J’ai assisté à des discussions passionnées, avec des désaccords et des convictions politiques opposées. J’ai tout de même senti qu’on voulait nous emmener vers plus de solidarité. Ce n’était pas inintéressant mais on sentait la couleur politique.
J’étais conscient du réchauffement climatique mais je ne le voyais pas vraiment. J’habite dans une villa avec piscine, j’ai une pompe à chaleur réversible qui fait du frais en été, j’ai des arbres autour de moi… Je ne peux pas dire que je souffre de la chaleur, je ne peux que l’imaginer. Le contact avec d’autres personnes qui n’ont pas ma chance m’a ouvert les yeux.
Nous avons émis un avis qui n’a pas force de loi. Les politiques en feront ce qu’ils en veulent. C’est certain qu’on enfonce des portes ouvertes mais ce n’est pas une raison pour ne pas le faire, parce qu’il y a urgence. J’espère donc que tous les groupes politiques de la collectivité se sentiront concernés et que la priorité sera de lutter contre le réchauffement en préparant l’avenir.
Publié le 16 juin 2025 par la rédaction du MET'
Comment s’adapter au changement climatique ? Et plus particulièrement à la chaleur ? Entre septembre 2024 et janvier 2025, une centaine d’habitants de la métropole de Lyon ont travaillé sur ces sujets au sein de la Convention métropolitaine pour le climat. Parmi eux, Jean-Pierre, habitant de Villeurbanne.
Quand j’ai eu cette opportunité, j’ai tout de suite été emballé. Je suis sensible à l’environnement, je trouve que les bornes à compost en ville sont une très bonne initiative, je fais le tri… Sans oublier que la rémunération était intéressante, je ne le cache pas.
Je vis seul dans un appartement, je suis directement impacté par les épisodes de chaleur en ville, fait récurrent aujourd’hui. C’est un sujet dont je parle beaucoup avec mes filles et mon petit-fils de 24 ans. C’est une problématique qu’on ne peut plus éluder.
Cela a été un vrai bonheur. Les discussions entre nous ont été très riches. Je ne me suis jamais ennuyé dans les groupes de travail. On n’était pas toujours d’accord, mais c’est toujours resté cordial. C’était un peu comme une micro France, avec des gens de tous bords politiques, de conditions sociales et d’origines religieuses différentes. Tout le monde a participé et a pu donner son avis.
Sincèrement, ce fut bénéfique. Entre les week-ends de travail, on a maintenu un contact régulier entre nous. Après la journée du samedi, je rentrais chez moi épuisé, c’était vraiment intense et constructif. Maintenant que c’est terminé, il y a comme un manque.
J’espère de tout cœur que nos attentes seront mises en place, tout en étant sceptique. Je sais que ces démarches sont toujours longues à se concrétiser, car le temps politique est lent. Je souhaite d’ailleurs être au courant de la suite : où est-ce qu’on en est, qu’est-ce qui a été fait et pas fait ? On doit rester vigilant.
J’étais conscient des enjeux climatiques mais, six mois plus tard, je suis conforté dans l’idée que je me faisais de l’urgence dans laquelle nous sommes. Maintenant, ce qui m’intéresse, c’est : qu’est-ce qu’on fait concrètement ? Je sens une réelle volonté politique. De toute façon, la question n’est plus celle d’un débat entre ceux qui croient au dérèglement climatique et ceux qui n’y croient pas. Ça arrive, il fait de plus en plus chaud. Maintenant il faut agir !
Publié le 16 juin 2025 par la rédaction du MET'
Comment s’adapter au changement climatique ? Et plus particulièrement à la chaleur ? Entre septembre 2024 et janvier 2025, une centaine d’habitants de la métropole de Lyon ont travaillé sur ces sujets au sein de la Convention métropolitaine pour le climat. Parmi eux, Hawa, 40 ans, habitante de Vénissieux.
Pour donner un exemple concret, je vis dans un immeuble assez récent qui est très mal isolé, avec des murs en placo. Dans l’appartement de ma mère, qui vit elle aussi dans un immeuble, mais dont la construction est plus ancienne, il fait moins chaud l’été. Franchement, ça devient invivable avec un thermostat bloqué à 34 degrés lors des épisodes de fortes chaleurs. Alors oui, ils construisent vite mais pour le confort, ce n’est pas ça.
À une petite échelle oui. Avec mes enfants, on fait partie de la maison des associations Boris-Vian. On cultive notre propre potager, on a créé une maison des abeilles et des nichoirs pour les oiseaux ou encore pour les chauves-souris.
J’ai beaucoup aimé la diversité des profils, des gens que je n’aurais pas croisés dans mon quotidien. Grâce aux groupes thématiques, chacun a pu s’exprimer librement. C’était quand même plus facile que de prendre la parole avec un micro devant une centaine de personnes. J’étais dans le groupe « activités et lieux de vie ». On a abordé la question des loisirs et des activités extra-scolaires, évoqué des lieux comme les écoles, les cinémas et les médiathèques, sans oublier, bien sûr, les transports.
Qu’il fallait continuer de vivre même en cas de chaleur extrême. Si l’Espagne y arrive, il n’y a pas de raison que nous n’en soyons pas capables. Certains ont évoqué l’idée de fermer les écoles, d’autres de se confiner… Or, on sait très bien qu’un confinement n’est pas la solution. On ne va pas s’arrêter de vivre.
Malgré nos parcours de vie différents, des professions très diverses – de la mère au foyer jusqu’au chef d’entreprise –, on a trouvé un terrain d’entente. On sait que sans cette convention on ne se serait jamais croisés et pourtant on y est arrivé. Je réalise aussi avec plaisir que le pays n’est peut-être pas aussi fracturé que ça. Tout cela est positif.
En cas d’épisodes de canicule, j’aimerais tout d’abord que les transports en commun soient maintenus et climatisés et que les arrêts de bus soient équipés d’abris pour nous protéger du soleil. Je sais très bien que la climatisation n’est pas idéale mais comment faire autrement dans une situation d’urgence ? Dans nos priorités, on a par exemple évoqué la mise en place d’un réseau de lieux frais accessibles à tous, qu’ils soient publics ou privés.
Publié le 16 juin 2025 par la rédaction du MET'
Comment s’adapter au changement climatique ? Et plus particulièrement à la chaleur ? Entre septembre 2024 et janvier 2025, une centaine d’habitants de la métropole de Lyon ont travaillé sur ces sujets au sein de la Convention métropolitaine pour le climat. Parmi eux, Maxime, 44 ans, coach personnel, habitant d’Oullins-Pierre-Bénite.
Je crois que nous sommes tous conscients de la hausse des températures, on le vit au quotidien, c’est quand même assez visible. L’une des principales questions que je me pose, c’est : « en quoi sommes-nous responsables ? » Alors je n’ai pas hésité à m’inscrire, une manière d’être proactif sur un sujet qui nous touche tous.
Cela a été beaucoup plus facile que je ne le pensais. On était quand même plus d’une centaine, à venir d’horizons différents ; j’avais un peu d’appréhension sur le fait de travailler ensemble. Je suis donc agréablement surpris de la capacité du groupe à avancer malgré les désaccords. C’est très rassurant de constater qu’on arrive à des points de consensus sur un sujet qui peut être clivant. J’irai même encore plus loin : c’est encourageant sur nos capacités à gérer ensemble d’autres problématiques futures.
Je dirais que ça m’a conforté dans mes convictions. Cette convention n’était pas là pour éveiller des consciences mais pour nous projeter dans l’avenir, tout en imaginant les priorités sociétales face à ce dérèglement climatique. Le but n’était pas de nous culpabiliser mais de définir les priorités. C’était un travail de projection plus que d’introspection.
Il y a eu des réactions dans mon entourage bien sûr. On réagit selon nos habitudes : je pense par exemple à ceux qui prennent les transports, à ceux qui pratiquent une activité sportive et encore aux ouvriers qui travaillent dehors… Finalement, les discussions sont les mêmes qu’avec les membres de la convention. Il faut alors regarder autour de soi et ne pas se concentrer uniquement sur son quotidien. Est-ce que ça fait avancer ? Je ne sais pas, mais ça fait réfléchir, c’est certain !
Je suis assez réaliste sur l’avis rendu. Personne ne s’y reconnaît à 100 % et en même temps chacun s’y retrouve un peu. L’idée n’est pas d’être d’accord avec soi-même, mais bien de retranscrire un avis collectif. Et en cela, je suis satisfait.
Publié le 16 juin 2025 par la rédaction du MET'
Comment s’adapter au changement climatique ? Et plus particulièrement à la chaleur ? Entre septembre 2024 et janvier 2025, une centaine d’habitants de la métropole de Lyon ont travaillé sur ces sujets au sein de la Convention métropolitaine pour le climat. Parmi eux, Salomé, une étudiante qui vit à Lyon.
Depuis que je suis petite, on nous en parle. Durant mes études, les interrogations autour de l’environnement ont toujours été présentes. Et dans ma sphère privée, le changement climatique est un débat récurrent, donc ça m’a tout de suite parlé.
Franchement, je ne m’attendais pas à grand-chose. Je connaissais un peu le mode de fonctionnement des conventions citoyennes. Je connaissais aussi le format et les grandes lignes et je trouvais intéressant de le faire à une échelle locale. Cette initiative a piqué ma curiosité.
Au début, j’étais dubitative : comment la Métropole avait‑elle décidé de cadrer les débats, les sujets, les thématiques ? Est‑ce qu’on allait échanger de manière constructive, sans une éventuelle récupération politique ?
L’intelligence collective. Alors qu’il existe un sentiment général d’une société fracturée, qu’on n’arrive pas à se mettre d’accord, j’ai vu ici tout autre chose. Malgré des divergences politiques, des milieux sociaux différents, sans compter que nous n’étions pas d’accord sur tout, on est arrivé à en sortir quelque chose de constructif. C’est ce qui m’a le plus marquée.
J’ai pour habitude de ne pas trop avoir d’attentes pour ne pas être déçue. Mais s’il ne devait y en avoir qu’une, ce serait de prendre en compte régulièrement l’avis des citoyens dans les processus politiques, surtout à l’échelle locale. Il faudrait faire la même chose sur d’autres thématiques. J’ai senti que ce type de format pouvait permettre à chacun d’entre nous de se réapproprier la chose publique, de se reconnecter à la vie politique.
Publié le 16 juin 2025 par la rédaction du MET'
Comment s’adapter au changement climatique ? Et plus particulièrement à la chaleur ? Entre septembre 2024 et janvier 2025, une centaine d’habitants de la métropole de Lyon ont travaillé sur ces sujets au sein de la Convention métropolitaine pour le climat. Parmi eux, Christophe, habitant de Rillieux‑la‑Pape.
J’ai des enfants et je suis de plus en plus inquiet pour leur avenir. Chaque été dans la métropole, les canicules deviennent plus intenses, plus longues et on sent bien que ce n’est plus une exception mais une nouvelle réalité. C’est difficile de rester spectateur.
J’ai essayé de faire des gestes au quotidien, mais je sentais que ça ne suffisait plus. Avoir la chance de participer à cet évènement citoyen, c’était une manière concrète de m’impliquer, de mieux comprendre les enjeux et surtout de contribuer, à ma mesure, à faire bouger les choses. On ne peut pas tout changer seul, mais ensemble, on peut peser un peu plus. Et je veux pouvoir dire à mes enfants que j’ai fait ma part.
Le travail en commission a été vraiment intense. Parfois les idées n’étaient pas compatibles, mais la plupart du temps il s’agissait plutôt de déterminer où placer le curseur entre les actions individuelles et les actions collectives. J’ai d’excellents souvenirs de ces échanges, j’ai eu le sentiment d’appartenir à un collectif de citoyens qui était à l’image de notre métropole.
Les équipes qui ont organisé ces week-ends de réflexion ont accompli un travail incroyable. Entre les interventions de chercheurs et de responsables politiques, les déplacements pour aller à la rencontre des acteurs locaux (organisateurs de festivals, entreprises, collectivités…), ils ont vraiment su nous fournir de la matière pour réfléchir aux problématiques liées à la chaleur. Je retiens aussi l’investissement de chacun, en tant que citoyen et acteur de notre métropole, pour la faire évoluer.
Il reste le plus compliqué : faire en sorte que notre message soit diffusé le plus largement possible. Que les femmes et les hommes politiques se l’approprient et proposent des solutions concrètes pour le mettre en œuvre. À chaque nouvelle canicule, nous pourrons alors observer si nos propositions ont bien été prises en compte. Par exemple, la possibilité de se déplacer en transports en commun même en période de forte chaleur, les pistes pour accompagner la rénovation énergétique des bâtiments, les adaptations nécessaires dans le monde de l’entreprise afin de ne pas oublier les travailleurs exposés à des conditions extrêmes, etc.
Publié le 16 juin 2025 par la rédaction du MET'
Comment s’adapter au changement climatique ? Et plus particulièrement à la chaleur ? Entre septembre 2024 et janvier 2025, une centaine d’habitants de la métropole de Lyon ont travaillé sur ces sujets au sein de la Convention métropolitaine pour le climat. Parmi eux, Noëlle, 78 ans, habitante de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or.
Ce n’est pas logique de voir le muguet en fleur mi-avril. Quand je me promène et que je vois autant d’arbres morts, je constate bien que la nature change et qu’elle souffre. Vu mon âge, je peux comparer les époques, notamment quand j’avais 20 ans. Avant, je supportais le soleil, ce qui n’est pas possible aujourd’hui. Je pense qu’on est tous d’accord pour dire que le climat évolue de manière inquiétante.
Personne n’est épargné par les catastrophes naturelles, qui sont d’ailleurs de plus en plus fréquentes. C’est dramatique de réaliser que certaines personnes sont obligées de quitter leur domicile, on parle quand même de réfugiés climatiques. Alors, quand j’ai été contactée pour participer à cette convention, j’ai immédiatement dit oui.
Toutes les catégories sociales étaient représentées, la plupart des communes aussi, qu’elles soient rurales ou plus urbaines. Certains vivent au 10e étage, d’autres comme moi, dans des maisons. C’était donc très intéressant de confronter nos opinions. En fonction de nos âges ou de nos professions, tout le monde n’avait pas la même vision du futur. Chacun a pu s’exprimer, on ne peut pas être égoïste sur ce sujet.
Qu’il est difficile de trouver des solutions. Comment se protéger de la chaleur ? Que peut-on améliorer ? Quelles solutions autres que la climatisation ? Beaucoup de personnes ont évoqué la gratuité des cinémas, des piscines et autres parcs lors des épisodes de fortes chaleurs… Mais se pose alors la question du financement ? Dans ces lieux, il y a du personnel qu’il faut rémunérer. Ce n’est pas simple…
Oui, notamment parce que j’ai quatre petits-enfants d’une vingtaine d’années. Les jeunes utilisent le vélo, c’est très bien. Certainement que nous devons réfléchir à moins consommer…
Nous avons rendu un avis citoyen et j’attends que les élus soient fédérateurs, peu importe leurs couleurs politiques. Les décisions doivent venir d’en haut, j’espère que les femmes et hommes politiques en sont conscients.
Publié le 16 juin 2025 par la rédaction du MET'
Comment s’adapter au changement climatique ? Et plus particulièrement à la chaleur ? Entre septembre 2024 et janvier 2025, une centaine d’habitants de la métropole de Lyon ont travaillé sur ces sujets au sein de la Convention métropolitaine pour le climat. Parmi eux, Philippe, 67 ans, habitant de Bron.
Je vais être honnête : j’y suis allé parce qu’il y avait une rétribution financière. Et aussi parce que j’ai du temps, je suis retraité. L’implication nécessitait une présence durant cinq week-ends, du vendredi soir au samedi en fin de journée.
Dès le premier jour, j’ai réalisé et pris conscience de l’ampleur du travail à fournir. Sincèrement, on a tous pris une grosse claque ! Au départ, je ne suis pas du tout “écolo”. C’est quand on a commencé à aborder le sujet climatique depuis un angle social que j’ai commencé à accrocher. Quant au travail en groupe, je ne voyais pas trop l’intérêt. Autant vous dire que dès le premier soir, j’avais compris !
Sincèrement, au départ je me suis dit « on n’y arrivera jamais ». En fait, on était tous motivés. J’ai découvert un groupe de travail très représentatif, un peu comme une mini métropole, de tous les territoires, de tous les âges, il y avait même des jeunes de 16 ans, et des opinions politiques différentes. On a commencé à 105 et on a fini à 105, c’est quand même révélateur.
La qualité de l’organisation et des intervenants. Cinq minutes après la fin des travaux, je me suis dit c’est extraordinaire. Aujourd’hui je continue, puisque je suis maintenant porte‑parole de la convention pour le suivi. Au départ, je me suis dit qu’on allait parler de fleurs, de pâquerettes, mais le dérèglement climatique c’est bien plus que cela. En fait, on parle de femmes et d’hommes.
Que tout cela soit suivi de faits, que cet avis citoyen soit respecté et qu’on aille vite parce qu’il y a urgence. À titre personnel, j’ai cheminé. Par exemple, je prends les transports en commun plus souvent. Ça peut faire sourire, mais c’est une succession de petites initiatives qui nous feront évoluer. L’enjeu autour du climat, c’est aussi de retrouver un esprit collectif. Et s’il faut aller dans les communes à la rencontre d’élus ou d’habitants pour expliquer tout ça, on le fera.
Publié le 15 mai 2025 par Amandine Le Blanc
Trois mois après le rendu de l’Avis citoyen de la Convention métropolitaine pour le Climat, la Métropole de Lyon apporte une première réponse et prend plusieurs engagements pour continuer d’adapter le territoire à la chaleur dans les années à venir.
En début d’année, après plusieurs mois de travail, les participants à la Convention métropolitaine pour le climat rendaient leur avis. Un document qui fixe le cap des actions à mener pour adapter le territoire aux vagues de chaleur dans les années à venir, autour de neuf grandes priorités.
Si ce travail des habitantes et habitants doit notamment alimenter le prochain Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET), la Métropole de Lyon s’est engagée à répondre à l’avis et à détailler plusieurs mesures qu’elle souhaite mettre en place.
Sur chacune des neuf priorités fixées par la Convention, la Métropole prend donc neuf engagements.
Alors que les habitantes et habitants réclamaient notamment davantage de coordination entre les acteurs, la Métropole s’engage à élaborer, d’ici à 2026, un « Plan Chaleur ».
Plusieurs idées de l’avis vont faire aussi l’objet d’expérimentations. Ainsi, des exercices de gestion de crise en cas d’épisodes caniculaires extrêmes, pourraient être organisés à l’échelle des communes. Pour pouvoir trouver des refuges à la chaleur : la mise à disposition de sites appartenant à la Métropole pendant l’été, l’aménagement d’espaces collectifs de fraîcheur dans les habitations collectives, le développement de dispositifs intelligents de rafraîchissement par l’eau, font partie des expérimentations évoquées.
Un travail doit aussi se mettre en place entre acteurs privés et publics pour réussir à mailler tout le territoire en lieux frais. Les projets de végétalisation devront se développer en priorité dans les secteurs les plus carencés dans ce domaine. Et le projet, récemment annoncé, de baignade à Confluence, s’inscrit aussi dans cette volonté d’offrir davantage de lieux de fraîcheur aux Grandes Lyonnaises et Grands Lyonnais.
Dans les collèges, la Métropole s’engage à adapter et à mettre en place une stratégie « confort d’été ». Et pour inciter les employeurs du territoire à agir, des critères spécifiques dans la commande publique pourraient être intégrés pour l’adaptation des conditions de travail à la chaleur.
Pour les logements, les bâtiments les plus vulnérables à la surchauffe bénéficieront d’une rénovation thermique en priorité. Le développement des solutions de « réseaux de froid » ou l’application des normes de construction durable aux opérations privées sur le territoire complètent le panel d’actions envisagées dans ce domaine.
Faire jouer la solidarité, faire attention aux plus vulnérables en cas de fortes chaleurs est aussi une priorité, un label métropolitain pour une réserve citoyenne ouverte à tous les habitants volontaires qui souhaitent s’engager devrait donc aussi être créé.
Dans le domaine des activités sociales, sportives et culturelles, si le développement d’offres « nocturnes » ou en horaires décalés peut être testé, les acteurs du territoire devront se mobiliser pour un travail conjoint sur les enjeux d’adaptation à la chaleur.
Après ces premiers engagements, le travail sur l’avis va se poursuivre dans les mois à venir en lien notamment avec les porte-parole de la Convention. Il permettra d’approfondir les actions et d’en proposer de nouvelles.
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16 juin 2025