Prix de la jeune recherche : quatre lauréats récompensés

À l’occasion de l’édition 2024 du Prix de la jeune recherche, quatre jeunes chercheurs du territoire ont été désignés lauréats pour leurs travaux de recherche.

L’excellence scientifique dispose d’un terreau fertile au sein des universités et grandes écoles du territoire métropolitain. C’est en tout cas la démarche saluée par le jury du Prix de la jeune recherche en récompensant le 8 octobre dernier quatre jeunes chercheurs pour leurs travaux scientifiques.

Organisé par la Métropole de Lyon, la Ville de Lyon, en lien avec la Communauté d’universités et d’établissements (ComUE) Université de Lyon, le Prix de la jeune recherche a récompensé quatre chercheurs âgés de 31 à 35 ans pour leurs travaux en « santé et sciences de la vie », « sciences exactes », » sciences humaines et sociales ». Un prix coup de cœur du jury sur la dimension « enjeux et défis sociétaux » a également été remis.

Parmi 40 candidatures, quatre lauréats ont été récompensés et se sont vus remettre un prix de 5 000 euros. Découvrez le palmarès 2024 :

• Marine Mondino, 35 ans, a obtenu le prix Santé et sciences de la vie pour ses recherches portant sur les hallucinations auditives chez des patients atteints de schizophrénie. Postdoctorante au Centre de recherche en neurosciences de Lyon, elle a ainsi pu mettre en avant et mieux comprendre les mécanismes cognitifs de ces situations pour développer de nouveaux traitements.
• William de Rezende Locatel, 31 ans, est ingénieur de recherche à l’Ifpen, l’institut français dédié à la transition énergétique et à la mobilité. Ses travaux portent sur la conversion de la biomasse en bio-carburant au moyen d’un traitement catalytique destiné à en améliorer la qualité. Lauréat du prix Sciences exactes, il participe ainsi, grâce à ses recherches, à œuvrer à réduire la consommation énergétique des procédés industriels.
• Anne-Céline Callens, 35 ans, a été récompensée dans la catégorie Sciences humaines et sociales pour son action de valorisation des fonds patrimoniaux non exploités en matière de photographies. Maitresse de conférences en sciences de l’art à l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne, elle a travaillé sur des études visuelles en matière de création publicitaire de l’entre-deux-guerres, l’avant-garde photographique, la photographie de commande et les archives photographiques.
• Sarah Souheil Gebai, 32 ans, a quant à elle, était récompensée par le prix coup de cœur du jury pour ses travaux de recherche sur des patients, notamment âgés, atteints de tremblements au niveau des doigts. Elle a notamment développé un outil permettant de contrôler ces tremblements parfois dangereux pour la santé des patients. Elle développe un projet de création d’entreprise en lien avec la société d’accélération du transfert de technologie Pulsalys.