Touche finale pour l’arboretum de Sathonay-Camp

La Métropole de Lyon vient de terminer l’aménagement de l’arboretum de Sathonay-Camp. Ce jardin a été créé en 2021, au cœur de la zone d'aménagement concerté (ZAC) Castellane. Il vient d’être renommé arboretum Clémence Lortet, botaniste lyonnaise du 18e siècle. Et depuis le mois de juin, de nouvelles installations agrémentent le site.

Si vous n’avez jamais vu de chêne du Bouthan ou d’arbousier de Chypre, alors vous êtes au bon endroit. Cet espace, véritable poumon vert, est d’abord un lieu de balade pour les habitants de Sathonay-Camp, mais il a aussi une vocation pédagogique. Érables, frênes, tilleuls, chênes, conifères…toutes les espèces plantées ont été sélectionnées pour leur potentiel d’adaptation.

« C’est une zone de test pour voir ce qui peut pousser sur notre territoire dans le contexte de changement climatique. Le site a aussi un caractère expérimental », souligne la paysagiste responsable du projet à la Métropole de Lyon.

Inviter à la détente et à la balade

Dans le cadre de cette seconde phase du projet d’aménagement, des sentiers ont été réalisés et une rampe permet désormais l’accès aux poussettes et aux personnes à mobilité réduite au cœur du bassin. Le cheminement piéton qui fait le tour de l’arboretum a également été réhabilité. Des assises, des gradins en pierre, des équipements sportifs et deux ombrières viennent compléter ces installations.

« C’est vrai que l’ombre manquait », note Camille qui vient régulièrement se promener ici. « Un tel espace à deux pas de la maison, c’est une chance. On entend les oiseaux et ça le fait gambader », dit la jeune femme en désignant Eliott, son fils. Des panneaux d’information supplémentaires ont aussi été installés pour renseigner sur les plantations et leurs caractéristiques botaniques.

→ Faites une visite virtuelle de l’arboretum.

Et si on parle de bassin, c’est parce que ce jardin a été créé dans un bassin d’infiltration, creusé au moment de l’aménagement de la ZAC. Ce nouveau quartier est sorti de terre, à l’endroit qu’occupait le camp militaire jusqu’en 1997. Ces récents travaux, d’un montant de 400 000 euros, ont été financés dans le cadre du pacte de cohérence métropolitain, qui définit les modalités de travail et de coopération entre la Métropole et les communes.