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Progressistes et républicains

La Métropole de Lyon doit être au rendez-vous de la relance économique

Alors que la crise économique arrivant dans le sillage de la pandémie touche durement notre pays, la Métropole de Lyon montre des signaux de plus en plus inquiétants aux acteurs économiques. Le 1er d’entre eux est la décision de modifier dans une direction inquiétante le Plan Local d’Urbanisme et d’Habitat. C’est un document essentiel pour notre collectivité indiquant notamment les possibilités de développement dans les communes de la Métropole. En choisissant aujourd’hui d’y inscrire l’impossibilité d’installer de nouvelles activités ou d’en étendre certaines autres, l’exécutif écologiste a décidé de le mettre au service de son idéologie plutôt que de l’emploi et de la justice sociale. Refuser des entreprises, c’est refuser de nouveaux emplois pour nos habitants, qui l’ont parfois perdu au cours de cette crise, c’est refuser de nouveaux stages et de nouvelles opportunités d’apprentissage pour insérer nos jeunes dans la monde du travail, c’est limiter notre capacité à produire de la formation, notamment vers des emplois innovants et durables.

L’écologie politique, lorsqu’elle refuse l’emploi, devient l’adversaire de la justice sociale et de l’émancipation.

Notre groupe croit profondément au triptyque : développement économique, justice sociale et urgence climatique. C’est l’esprit qui nous a guidé lorsque nous avions en charge l’élaboration du PLU-H en 2019. Nous regrettons que la nouvelle majorité ne s’inspire pas de cette volonté qui avait permis un vote unanime.

Par ailleurs, la suppression de l’aide à la French Tech de Lyon a été un 2nd signal négatif envoyé au monde économique. Il montre aussi l’incapacité de l’exécutif à comprendre que nous sommes une terre d’innovation et de création motrice dans ce secteur.

Enfin, de nombreuses collectivités se saisissent aujourd’hui de tous les leviers offerts par le plan de relance. Nous souhaitons que la Métropole de Lyon puisse bénéficier pleinement de la relance et prenne en compte toutes les possibilités qui s’offrent à elle. Cela ne semble pas être pleinement le cas aujourd’hui.

Ainsi, pendant qu’EELV choisit la décroissance, de nombreuses opportunités nous échappent faute d’un accueil politique stable et serein.

Dans la situation actuelle, il est donc plus que jamais nécessaire que la Métropole cesse cette campagne anti-entreprises, anti-emploi et anti-innovation et envoie des signaux positifs aux acteurs économiques. Elle doit continuer à encourager les entreprises à s’installer sur notre territoire, à y créer des emplois et à investir dans la recherche pour répondre aux défis d’aujourd’hui et de demain.

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