Inventer la Métropole de demain

Du « dernier mandat pour le climat » à un mandat de perdu

L’élection des écologistes à la tête de la Métropole était portée par une promesse, celle d’agir différemment avec l’ambition de porter le « dernier mandat pour le climat ». L’arrivée à mi-mandat sonne d’ores et déjà le glas de cette promesse, le spectre d’un mandat en réalité perdu semble désormais l’issue la plus probable pour la majorité verte. Le bilan écologique et a fortiori social de la NUPES est ainsi particulièrement édifiant. Le déploiement hasardeux de la ZFE est en ce sens navrant. L’obstination du camp de Bruno Bernard entraine des revirements systématiques nous faisant perdre un temps et des moyens précieux. Surtout, les errances écologistes démontrent une nouvelle fois l’incapacité de cette majorité à concilier la nécessaire préservation de l’environnement, les impératifs sanitaires et la justice sociale. Au-delà de la ZFE, les grands projets d’aménagements urbains font les frais de cet écologisme dogmatique, déconnecté des préoccupations réelles des Grands Lyonnais. Des voies lyonnaises exemptées d’études d’impact environnemental, un plan d’apaisement de la Presqu’île souhaité par tous mais basé sur quelques brèves d’études réalisées en 2015 ou 2020 et donc inutilisables : voici comment la majorité souhaite œuvrer pour la préservation de l’environnement et la satisfaction des habitants ! L’absence de véritables concertations, d’études étoffées, de pragmatisme démontre les failles d’un écologisme militant qui échoue à un nécessaire rassemblement autour de enjeux communs, accentuant les clivages et les tensions.

• Louis PELAEZ et les élus du groupe « Inventer la Métropole de Demain »

inventer-demain-lyon.com

@Inventer_lyon (Twitter et Facebook)

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