tribune politique

La Métro Positive

Crise du logement : l’échec de la politique métropolitaine

Le logement est en crise. En un an, on a constaté une chute de 45 % des réservations de logements neufs en collectif. De nombreux facteurs expliquent cette baisse : des taux d’intérêts élevés qui empêchent les plus modestes d’accéder au crédit, des coûts de construction très chers qui empêchent de trouver l’équilibre financier.

Si la crise est nationale, elle est plus forte dans la Métropole de Lyon. Alors que les élus écologistes promettaient 6 000 logements sociaux par an, les chiffres sont catastrophiques : 3 627 logements neufs en 2022 et 1 777 en 2023.
Cette chute vertigineuse est aussi la conséquence des politiques néfastes de la Métropole : encadrement des loyers, hausse des taxes sur la construction, concentration des bailleurs sociaux vers des opérations trop onéreuses, augmentation du coefficient de pleine terre qui influe sur le coût de la construction.

Par ailleurs, le double langage des élus écologistes crée le doute chez de nombreux acteurs du logement. Car s’ils annoncent vouloir favoriser la création de logements notamment sociaux, ils défendent l’idée d’une baisse de la population de la métropole et de la diminution de la construction des équipements nécessaires à l’accueil de la population : suppression des projets routiers, diminution des surfaces économiques, abandon définitif du métro, réduction systématique des aires de stationnement, rejet des immeubles de plus de 50 mètres…
Cette situation a des conséquences graves. Le renchérissement des loyers dû à la rareté de l’offre et l’impossibilité d’accéder à la propriété foncière a marqué un arrêt net pour de nombreux habitants de la métropole d’accéder à un logement adapté à leurs conditions de vie.
L’impact est fort sur leur vie personnelle, puisque de nombreux travailleurs et de nombreuses familles décident alors de s’éloigner de la métropole de Lyon pour trouver un logement. Or cet éloignement leur impose des transports plus longs, plus coûteux et plus polluants ! Les politiques des élus écologistes génèrent les résultats inverses à leurs engagements !


L’urgence a fait agir dans deux directions que nous avons soutenues. D’une part, le développement du bail réel et solidaire qui permet de prendre en charge le coût du foncier par la collectivité et de baisser le coût de la construction. Mais cette politique a ses limites car l’argent public ne peut pas financer tous les achats fonciers.
D’autre part, le rachat des invendus du privé pour les transformer en logements sociaux. Mais cette possibilité est très limitée en nombre, ce sont seulement 3 800 logements concernés qui ne pourront pas subvenir aux 70 000 demandeurs en attente d’un logement !
Pour accompagner les habitants à mieux se loger, il faut des actions fortes :
augmenter les bénéficiaires des aides à la rénovation en relevant les plafonds de ressources plutôt qu’exclure les classes moyennes comme actuellement ;
accompagner les propriétaires de locaux vacants pour les transformer et les remettre sur le marché ;
mobiliser les dents creuses en votant une aide massive aux communes pour financer les services qui accompagnent la qualité de vie des habitants ;
apporter des aides spécifiques aux primo-accédants comme des garanties d’emprunt, des prêts bonifiés, des aides à l’achat de logements sociaux…

Ensemble, nous pouvons agir pour votre qualité de vie.

 

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La Métro Positive (Lucien BARGE – maire de Jonage, Pascal BLACHE– maire de Lyon 6e, Sophie BLACHERE, conseillère régionale, Nathalie BRAMET-REYNAUD, Richard BRUMM, François-Noël BUFFET – sénateur, Carole BURILLON, Sandrine CHADIER – maire de Craponne, Pascal CHARMOT – maire de Tassin-la-Demi-Lune, Philippe COCHET – maire de Caluire-et-Cuire, Claude COHEN – maire de Mions, Doriane CORSALE, Chantal CRESPY, Laurence CROIZIER, Catherine DUPUY, Nadia EL FALOUSSI, Myriam FONTAINE, Séverine FONTANGES, Gilles GASCON – maire de Saint-Priest, Christophe GIRARD, Lionel LASSAGNE, Christophe MARGUIN, Jean MÔNE, Dominique NACHURY, Gaël PETIT, Clotilde POUZERGUE – maire déléguée d’Oullins, Christophe QUINIOU – maire de Meyzieu, Michel RANTONNET – maire de Francheville, Véronique SARSELLI – maire de Sainte-Foy-Lès-Lyon, Luc SEGUIN, Jean-Jacques SELLES – maire de Chassieu, Julien SMATI – maire de Rillieux-La-Pape)