23 décembre 2024
Un projet de méthaniseur pour sortir des énergies fossiles
Ma ville au quotidien, Oullins-Pierre-Bénite
Publié le 15 décembre 2023 par La rédaction du MET'
La Métropole de Lyon vient de valider le lancement d’un projet de méthaniseur à la station d’épuration de Pierre-Bénite. L’ambition est de contribuer à la sortie des énergies fossiles en misant sur nos ressources locales et renouvelables. Explications.
Produire de l’énergie à partie de boues, c’est le pari que s’est lancé la Métropole de Lyon à travers son grand projet de méthaniseur, validé en Conseil de la Métropole ce 11 décembre. Alors en quoi ça consiste ?
Pour lutter contre le changement climatique, une des ambitions de la Métropole est de sortir des énergies fossiles. C’est le cas du projet de méthaniseur qui va permettre de produire du biométhane qui viendra remplacer du gaz fossile.
Valoriser nos boues
Comment produire ce biométhane ? En s’appuyant sur nos stations d’épuration et leurs boues. Les boues des stations d’épuration, c’est la matière organique qui reste après traitement des eaux. Aujourd’hui, elles sont incinérées, sans aucune valorisation énergétique. Avec ce méthaniseur, ces boues seront méthanisées pour produire du biométhane utilisable pour les besoins de la Métropole ainsi que des habitants.
La Métropole va méthaniser sur le site de Pierre-Bénite toutes les boues les plus méthanogènes des stations d’épuration de Pierre-Bénite et de Saint-Fons. Ces deux stations représentent 90 % des boues de la Métropole.
77 GWh (Gigawatt-heure) par an de biométhane seront produits et utilisés localement. C’est l’équivalent de l’utilisation de biogaz nécessaire pour 300 bus ou bennes à ordures ménagères ou près de 13 000 logements. Ce méthaniseur permettra au total de réduire de 20 000 tonnes équivalent CO2 l’empreinte carbone du territoire de la Métropole de Lyon.
En complément, une partie des digestats sera compostée pour être utilisée comme engrais par les agriculteurs. Et 11 GWh/an seront aussi valorisés en chaleur pour le nouveau réseau de chaleur urbain du Sud-Ouest Lyonnais (Pierre-Bénite, Oullins, Saint Genis Laval et la Mulatière).
Ce méthaniseur représente un investissement de 80 millions d’euros qui sera rentabilisé en une dizaine d’années.
Le calendrier :
- Début 2024 : lancement de la consultation du marché
- Début 2026 : commencement des travaux
- Production du biogaz en 2028/2029
Tous les champs sont obligatoires.
Votre email ne sera pas visible à la publication du commentaire.
En publiant ce message, vous vous engagez à avoir pris connaissance et à respecter les conditions d'utilisation et d'expression sur ce site. Celles-ci proscrivent notamment la divulgation des numéros de suivi Toodego qui sont personnels et confidentiels, les messages à caractère injurieux, offensants ou diffamants, ainsi que l'incitation à la haine raciale, à la pédophilie, aux crimes ou délits.
Conformément à la Loi ≪ Informatique et Libertés ≫ modifiée, la collecte et le traitement de vos données à caractère personnel sont nécessaires pour répondre à votre sollicitation. La base légale du traitement est votre consentement que vous donnez en cochant la case "En soumettant ce formulaire, j’accepte que les informations saisies dans ce formulaire soient enregistrées par le site MET' pour permettre de me recontacter.". Les données traitées sont : nom, adresse e-mail. Les destinataires de ces données personnelles, sont, dans le strict cadre des finalités énoncées ci-dessus, les services concernés de la Métropole et les prestataires externes auxquels elle fait appel. Ces données seront conservées durant 2 ans. Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification et d’effacement de vos données personnelles. Lorsqu'un consentement est nécessaire au traitement, vous disposez du droit de le retirer. Sous certaines conditions réglementaires, vous disposez du droit de demander la limitation du traitement ou de vous y opposer. Vous pouvez exercer ces différents droits en contactant directement le Délégué à la Protection des Données par courrier en écrivant à l’adresse : Métropole de Lyon – Délégué à la Protection des Données - Direction des Affaires Juridiques et de la Commande Publique - 20, rue du Lac - BP 33569 - 69505 Lyon Cedex 03 ou par le biais du formulaire à l'adresse suivante : https://demarches.toodego.com/sve/proteger-mes-donnees-personnelles/. Les réclamations touchant à la collecte ou au traitement de vos données à caractère personnel pourront être adressées au service du Délégué à la Protection des Données (DPD), dont les coordonnées ont été précisées ci-dessus. En cas de désaccord persistant concernant vos données, vous avez le droit de saisir la CNIL [autorité de contrôle concernée] à l’adresse suivante : Commission Nationale Informatique et Libertés, 3 place de Fontenoy 75007 Paris, 01 53 73 22 22, https://www.cnil.fr/fr/vous-souhaitez-contacter-la-cnil
Travaux - ce qu'il se passe sous la surface - MET' 4 juillet 2024
Julien SCHMIT 29 février 2024
Je me permets de vous apporter des précisions sur les facteurs d'émission de gaz à effet de serre car il semble y avoir un erreur sur votre graphique. Le FE du gaz naturel n'est pas de 600 gCO2/kWh. D'après la base Empreinte de l'ADEME, le FE moyen déterminé en 2022 pour la combustion du gaz naturel est de 239 gCO2/kWh (PCI) en scope 1 et scope 3 (418 gCO2/kWh pour la production d'électricité en France à partir d'une centrale au gaz).
Sur le même périmètre scope 1 et 3 en combustion, le FE est de 44 gCO2/kWh pour le biométhane. Source des données: https://base-empreinte.ademe.fr/
Cordialement,
Méthaniseur : des boues transformées en biogaz à Pierre-Bénite - Lyon Demain 9 janvier 2024
Toute l'actualité de ce lundi 8 janvier 2024 à Lyon - Lyon Demain 8 janvier 2024
COUTURIER 16 décembre 2023
CSNM 15 décembre 2023
Jean-Louis PY 15 décembre 2023
Oscar - Service Communication 19 décembre 2023
Jean-Louis PY 15 décembre 2023
Le premier schéma affirme que de "gaz fossile" qui est essentiellement du méthane émet environ 15 fois plus de CO2 par kWh produit que le biométhane qui est lui aussi essentiellement composé de méthane. Quant au schéma "avant/après", résumons. Avant on "brûle" les boues (en fait on évapore l'eau et on brûle ou pyrolyse, suivant les molécules, la matière sèche) et on rejette du CO2 de la vapeur d'eau et quelques autres composés à l'air sans récupération d'énergie (cet incinérateur est donc un dinosaure de conception préhistorique du point de vue de l'environnement. Il y a 50 ans je récupérais déjà l'énergie d'un incinérateur) et aussi des scories, la matière incombustible présente initialement dans les boues, que l'on met, je suppose en décharge. Après, les boues vont passer dans un digesteur (sans doute un peu chauffé, comment ?) qui va produire un gaz riche en méthane et en quelques autres espèces. Ce gaz, après traitement va être comprimé pour recharger les réservoirs des bus marchant au gaz, en lieu et place de gaz naturel.
Ce que je ne comprends pas c'est d'où viennent les émissions de méthane des boues (partie gauche du second schéma) puisqu'elles sont incinérées. On n'a aucun intéret à les stocker je ne sais combien de temps à l'air libre, ce qui est une perte de production de méthane pour le système. Par contre les digesteurs vont produire des efflents liquides et des boues ultimes qu'il faudra traiter. Comment ? Je reprends le refrain d'une humoriste bien connue "On nous cache tout, on nous dit rien" !
Roger Faure 15 décembre 2023