22 novembre 2024
L’exposition À nos amours fait battre nos cœurs
Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ! La Métropole de Lyon soutient fougueusement À nos amours, une exposition passionnante du musée des Confluences qui déchiffre les mystères du sentiment amoureux.
Pourquoi tombe-t-on amoureux ? L’amour est-il le même d’une culture, ou d’un pays à l’autre ? Que se passe-t-il dans notre cerveau ? Et dans le reste du corps ? Et les animaux ? Peuvent-ils avoir un crush, eux aussi ?
Si vous vous êtes déjà posé au moins une de ces questions, À nos amours est fait pour vous ! À travers un parcours joyeux et coloré, la nouvelle exposition du musée des Confluences relève un sacré défi : nous en dire plus sur toutes les facettes du sentiment amoureux. Eh oui, l’amour est bien plus qu’une affaire de couple ! Passion charnelle, amour familial, amitié, altruisme, empathie, lien social, etc.
L’amour est universel, mais c’est aussi un sentiment intime et insaisissable. C’est pourquoi parler d’amour, ce n’est pas si simple !
- Hélène Lafont-Couturier,
directrice générale du musée des Confluences
À (tous) nos amours
Pour se mettre dans l’ambiance, on pénètre dans l’exposition en marchant sous des portiques en forme de cœur, au tempo de ses pulsations. On tombe alors nez à nez avec des chercheuses et des chercheurs qui livrent leur définition de l’amour en vidéo, à l’aide de leurs disciplines respectives : sociologie, psychiatrie, philosophie, chimie… Après les arts, qui ont toujours été bavards pour aborder les sentiments, c’est bien au tour des sciences de prendre la parole !
On est ensuite incités à se promener à notre guise dans les espaces thématiques, qui abordent autant de façons de considérer l’amour :
- “Nos premières amours” ;
- “L’amour pour tous” ;
- “Le corps se manifeste” ;
- “À nos désirs” ;
- “Un hymne à l’amour” ;
- “Aimer comme un poisson” ;
- et “Garder le lien”.
D’une pièce à l’autre, on en apprend plus sur le lien qui unit un enfant à son entourage, les nouvelles manières de draguer à l’ère des applis, comment on s’aime selon les cultures de pays proches ou lointains, les symptômes de l’amour sur notre corps, etc. On n’oublie pas d’aborder à hauteur d’enfant la notion de consentement. Et d’introduire subtilement le sujet du désir et de l’amour charnel.
Love is all !
- Notez bien : À nos amours aborde bien la notion de sexualité, mais rien n’est ni choquant, ni pornographique. L’exposition est bel et bien conçue pour toute la famille !
En voyage à travers les âges et les cultures, l’horizon des preuves d’amour semble infini ! On s’en rend compte grâce aux nombreuses pièces du musée des Confluences et d’ailleurs (Mucem de Marseille, musée du quai Branly – Jacques Chirac à Paris…), qui proviennent des 5 continents et s’offrent à nos yeux. Bijoux, cadeaux, parures, lettres, philtres d’amour, marques d’envoûtements, statuettes sculptées ou simples téléphones portables… Des artefacts magiques aux simples objets du quotidien, À nos amours n’oublie pas de faire voyager et rappelle que le sentiment amoureux s’exprime par des outils banals, sacrés, ou les deux !
Ne toucher qu’avec les yeux ? Pas au musée des Confluences ! Pour vivre l’expérience totale, il est conseillé de participer : de jouer, de manipuler, de danser, de sentir, d’écrire un poème amoureux, de tester son empathie… Vous pourrez même vous élancer sur le dancefloor d’une salle de bal, pour improviser un slow au son de chansons d’amour du monde entier : de Clara Luciani à la K-pop !
Amours chiennes
Après avoir exploré largement les relations amoureuses des sociétés humaines, place au règne animal ! Tout comme pour nous, les offrandes ou les parades font partie du langage de la séduction. La preuve en scrutant d’un peu plus près les comportements des mammifères, des araignées, des oiseaux et de tous les autres. Un exemple ? Le poisson-globe mâle, qui vit dans l’océan Pacifique et l’océan Indien, est un véritable artiste : il dessine un motif dans le sable avec ses nageoires pour attirer et séduire la femelle. Ensuite, il veille sur les œufs jusqu’à l’éclosion.
On sort d’À nos amours avec un peu plus de joie que comme on y est entrés. Même si on en a enfin la certitude : oui, l’amour c’est compliqué ! Et c’est bien ce qui fait que ce sentiment riche et passionnant n’a pas fini de fasciner tout le monde, du grand public aux chercheurs les plus chevronnés.
L’expo en un coup d’œil :
- Au musée des Confluences, Lyon 2
- jusqu’au 25 août 2024
- tous publics
- 150 objets exposés
- de 0 à 9 euros
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