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Dans les transports en commun, le Sytral agit pour la sécurité des femmes

Ma ville au quotidien

Publié le 14 février 2017

"Une main baladeuse, un pied en prison" ; "Il se conduit comme un porc, je refuse de faire l'autruche" : depuis le 28 janvier et jusqu'au 8 mars 2017, une campagne d'affichage interpelle les utilisateurs des transports en commun de la Métropole de Lyon. Le ton est décalé mais le sujet est sérieux et sensible : les violences faites aux femmes dans les transports.

Le Sytral prend très au sérieux le harcèlement dont peuvent être victimes les utilisatrices des transports en commun. L’autorité organisatrice des transports en commun dans la Métropole de Lyon entend bien veiller à la sécurité des femmes et souhaite que « tout le réseau face bloc » autour de cette problématique, pour reprendre le slogan de la campagne visible en ce moment dans les bus, tramways et stations de métro du réseau TCL. Les messages : afficher clairement les sanctions encourues, rappeler aux témoins leur devoir d’intervention et inciter les victimes à déposer plainte.

Relever les atteintes sexistes au quotidien

Cette opération de sensibilisation à la question des atteintes sexistes fait suite à une démarche initiée en 2015 avec des utilisatrices régulières du réseau. L’idée ? Solliciter des personnes volontaires qui circulent chaque jour sur le réseau pour réaliser un diagnostic de la situation en observant ce qui se passe chaque jour sur le terrain. De janvier à mars 2016, Chaima et Pauline, étudiantes, Samira, employée, Michèle, retraitée et Touroussi, en recherche d’emploi, accompagnées d’un agent du Sytral et d’un cabinet d’audit ont ainsi emprunté matin midi et soir la ligne 7 qui relie Villeurbanne et Vaulx-en-Velin pour relever les comportements anormaux.

Cette première étape a été suivie de mesures concrètes pour améliorer la situation : de nouveaux bus ont fait leur apparition et l’ensemble du matériel de la ligne (5 véhicules) sera bientôt changé, l’éclairage a été amélioré, un grillage a été posé sur la passerelle au dessus du boulevard périphérique Laurent Bonnevay et la présence de contrôleurs a été renforcée, tout comme celle des patrouilles de police.

Aujourd’hui, les ambassadrices continuent d’être impliquées, via les campagnes de sensibilisation par exemple. Le dispositif en lui-même est également répliqué : la ligne C14 est concernée en ce moment et 2 lignes par an devraient ensuite être observées.

 

« J’ai pu dire les choses »

Samira

« J’ai postulé via Internet car j’avais beaucoup de choses à dire. Le matériel était vieillissant, l’éclairage insuffisant et la propreté pas toujours au rendez-vous. Je n’y croyais pas top mais je n’en retire que du positif. On m’a laissé la parole, j’ai pu dire les choses et ça s’améliore déjà. Je voyage plus sereinement. J’attends encore de voir sur la durée mais grâce à cette action, je peux faire remonter les demandes des habitants du quartier, on a créé une boîte mail et on apporte des réponses à leurs problèmes. Les gens sentent qu’on fait attention à eux et c’est important. »

 

« Plus le même regard »

Michèle
« Outre les recommandations que l’on a pu faire, on a aussi visité le réseau et notamment l’unité de bus de la Soie, dont notre ligne dépend. On a découvert l’entreprise et tous les maillons de la chaîne, on comprend mieux comment ça marche. On est aussi plus indulgent et plus compréhensif par rapport aux améliorations à apporter. Nous n’avons pas le même regard sur nos voyages. »

 

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La campagne est visible jusqu'au 8 mars sur tout le réseau TCL
© DR
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