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La Métropole c’est vous !

En coulisses

Publié le 12 octobre 2020 par Cécile Prenveille

Ils et elles sont entrepreneurs, étudiants, retraités, profs, collégiens, artistes, sportifs ou cuisiniers… Nés ici ou arrivés depuis peu, habitant·e des quartiers urbains ou des communes rurales, ils et elles racontent leurs aspirations pour la Métropole de Lyon.

Je rêve d’une grande ferme en plein centre de Lyon : un endroit où les urbains pourraient (re)découvrir les animaux et se connecter avec la nature. La Métropole nous a d’ailleurs aidés à installer un bac de compost dans notre établissement scolaire où je travaille. Prochaine étape : le poulailler. Apprendre aux jeunes à respecter la nature et les animaux les aident à devenir de bons citoyens.

  • Sandrine, 45 ans Professeure de SVT à Vénissieux, Oullins


Avec les Pokemon Crew, on a tourné partout. On est partis à Miami, en Nouvelle-Calédonie. Et pourtant, quand on me demande où je m’imagine habiter, je réponds « Toujours à Lyon ! » C’est là que j’ai créé et développé ma compagnie, construit ma vie de famille. Ce que j’aimerais c’est qu’on donne plus de moyens à la danse. Avec l’ouverture d’une maison de la création, où les danseurs de sals

a, flamenco, hip-hop, classique pourraient se rencontrer et créer ensemble.

  • Riyad Fghani, 41 ans, membre-fondateur de Pokemon Crew, groupe de hip-hop international fondé à Lyon


Les gens n’ont plus envie de se lever pour des métiers qui n’ont plus de sens, ils veulent travailler pour transmettre un monde plus beau à leurs enfants. Et c’est maintenant ! La transition doit s’opérer dans les 10 années à venir. Après, il sera trop tard.

  • Martin Durigneux, 32 ans, président d’Anciela, association engagée en faveur de la transition écologique et solidaires, Lyon


J’aime le parc de la Tête d’Or dans la brume du matin et la vue depuis la colline de Fourvière : on y voit bien que Lyon est encore une ville humaine avec des arbres. Ma première mesure si j’étais présidente ? Redonner une nuit étoilée aux habitants. Mais pour atteindre cet objectif, il faudrait des mesures en cascade : gratuité des transports, développement de pistes cyclables sécurisées, éducation à la science et aux impacts de la consommation excessive…

  • Hélène Courtois, 50 ans, astrophysicienne et vice-présidente de l’université Lyon 1, Lyon


J’ai beaucoup voyagé, mais pour rien au monde je ne déménagerai. Le relief du territoire est unique : je suis très attaché à mes deux collines de Fourvière et Saint-Just. La force de la Métropole, c’est de réussir à faire vivre des petits villages autour d’une grande ville. Sans leur faire perdre leur identité. Il y a un art de vivre métropolitain que je ne retrouve nulle part ailleurs.

  • Grégory Cuilleron, 40 ans, restaurateur, chroniqueur culinaire TV, Lyon


Je travaille maintenant à Créteil, en banlieue parisienne, mais je vis toujours à Saint-Priest. Toute mon histoire, personnelle et professionnelle, s’est construite dans la métropole et notamment à Lyon. Dans cette ville de la danse, berceau de tous les possibles. Ce que j’aime, c’est ce dialogue qui s’invente entre les mondes, comme celui des grands ballets de l’opéra avec des jeunes danseurs hip-hop.

  • Mourad Merzouki, 47 ans, danseur et chorégraphe, Saint-Priest


Stéphanois d’origine, j’ai appris à marcher au Parc de la tête d’or et puis c’est à Gerland qu’est né le Ninkasi. Mon attachement à Lyon et sa région est forcément très fort et la Métropole est pour moi un puissant levier de développement économique, culturel, au service du vivre-ensemble.

  • Christophe Fargier, 51 ans, président fondateur du Ninkasi, Lyon

 


J’aimerais que les jeunes soient plus solidaires entre eux et qu’il y ait moins de violence dans les écoles. Au conseil métropolitain des jeunes, j’apprends beaucoup de choses pour lutter contre le racisme, l’homophobie, le sexisme. C’est génial. Il faudrait lutter aussi contre le harcèlement scolaire en permettant aux victimes et aux harceleurs d’en parler.

  • Daphné Gricourt, 14 ans, collégienne, membre du Conseil métropolitain des jeunes (Comet jeunes), Feyzin


J’ai travaillé en Côte d’Ivoire et en Inde. Toujours nomade, mais avec, à chaque fois, le mal du pays. La Métropole de Lyon, c’est pour moi un territoire unique et que j’aime. Elle fait partie de mon identité, de mes racines. Si j’étais présidente de la Métropole ? J’encouragerais les initiatives citoyennes qui améliorent la vie des gens et je n’oublierai pas les habitants de la périphérie comme à Vaulx-en-Velin, Vénissieux, Bron car il s’y passe aussi de très belles choses.

  • Priscillia Petitjean, 32 ans, présidente des ateliers de l’audace, Villeurbanne


Je suis arrivée ici il y a 30 ans, de Hong-Kong. J’habite à Albigny-sur-Saône, en bordure de rivière : c’est magnifique ! D’ailleurs, au moment où je vous parle, je vois quelqu’un qui passe en paddle, j’adore ! Je suis française de cœur, je n’avais pas envie de rentrer en Angleterre, j’avais peur qu’il pleuve trop. Ici, il fait souvent beau, c’est mieux pour le vélo sur les quais de Saône.

  • Saskia Aark-Benett, 80 ans, écrivaine, Albigny-sur-Saône


 Quand j’étais jeune, je m’entraînais souvent à Parilly dans les sous-bois. L’atmosphère calme et paisible de la Saône me rappelle aussi à quel point j’aime cette métropole. J’y ai plein de souvenirs, comme la Coupe du Monde féminine ou l’Open 6e sens. Quelle sensation incroyable de me retrouver dans ma ville, à Gerland, pour disputer le plus grand tournoi indoor féminin de France !

  • Caroline Garcia, 27 ans, tenniswoman professionnelle, 45e joueuse mondiale, Lyon


Je suis d’abord venue jouer aux Nuits de Fourvière, la même soirée que Yael Naim et Dominique A. On croisait les doigts pour éviter l’orage dément de la veille. Et il n’a pas plu. C’était en 2015. Deux ans, après on quittait Paris pour emménager dans les pentes de la Croix-Rousse. Nos amis n’ont pas compris pourquoi on était partis. Quand ils viennent nous voir, ils comprennent !

  • Agnès Gayraud, « la Féline », 41 ans, autrice-compositrice-interprète, Lyon


Une fois ma retraite prise, j’ai eu envie de continuer à m’investir sur ce territoire où je suis né. J’ai toujours vécu ici, à Saint-Fons, à Vénissieux et maintenant à Villeurbanne. J’accompagne les enfants à l’école le matin, à la place de leurs parents qui ne peuvent pas le faire. Je fais aussi du bénévolat dans une association pour personnes handicapées, en les accompagnant chaque été en voyage.

  • Azedine Salmi, 69 ans, retraité, Villeurbanne


 La priorité pour moi, ce serait d’aller vers une économie coopérative, enrichissante pour l’homme et la nature. Les gens sont prêts pour ça. On le constate vraiment, avec de plus en plus d’initiatives solidaires et écologiques un peu partout dans la Métropole. J’adore la signature Only Lyon, une véritable marque à l’international. Et comme ces grandes lettres changent souvent de place, j’aime aller voir où elles sont installées. Et les montrer aux gens. C’est pour moi une vraie fierté, un sentiment d’appartenance fort au territoire.

  • Daouda Ouattara, 45 ans, salarié d’ONG, Villeurbanne


 Le sport, c’est un formidable outil éducatif d’intégration. Je trouve qu’on ne l’utilise pas assez dans les écoles. Si j’étais à la tête de la Métropole, je multiplierais son utilisation. Et je développerais aussi les parcs ouverts, comme à Parilly : quel bonheur de s’y entraîner !

  • Mélina Robert-Michon, 41 ans, athlète, vice-championne olympique de lancer du disque, Villeurbanne


La réduction des déchets, le tri… c’est vraiment quelque chose qui s’apprend. D’autant plus facilement si on sort de la contrainte et qu’on montre le plaisir que l’on peut en tirer en changeant des habitudes toutes simples.

  • KarinKa, 41 ans, scénariste de la BD « Green team, objectif zéro déchet » (édition Kennes), Décines


 

On a la chance d’être une grande métropole européenne. On doit montrer l’exemple dans la lutte contre le réchauffement climatique. On pourrait peindre les toits et les routes en blanc comme en Californie ou à Paris. C’est 5 à 6 degrés de moins. Il faut agir pour nos enfants, et aller vite !

  • Laurent Dignac, 57 ans, aide-soignant, Vaulx-en-Velin


Ce qui me manque quand je ne suis pas ici ? La douceur de vivre d’un territoire unique. Nous avons tous les avantages d’une grande Métropole, sans les inconvénients ! L’accès à la création d’entreprise y est facile et les jeunes entrepreneurs, comme moi, sont très bien accompagnés !

  • Elodie Arnouk, 30 ans, Fondatrice de The Hope Gallery, Lyon

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