Le magazine de la Métropole de Lyon utilise des cookies pour vous offrir le meilleur service possible. En continuant votre navigation, vous en acceptez l'utilisation.
En savoir plus.
"Yokainoshima, esprits du Japon" : la nouvelle expo-événement du musée des Confluences ouvre au public ce samedi 7 juillet. Amateurs de traditions japonaises, de l'esthétique nippone et des films de Miyazaki embarquez pour un voyage immersif à la rencontre des divinités et monstres japonais.
Accueilli par le son puissant du tambour taïko, le visiteur est transporté dans un univers poétique où se mêlent photographies, costumes, objets insolites et contes japonais. Le regard est rapidement captivé par les photographies de figures masquées de Charles Fréger qui nous parlent des traditions japonaises, le fil rouge de la visite.
Yokainoshima : comprendre la culture japonaise
Le musée des Confluences mise dès le début de son exposition sur un mode de visite ludique qui permet aux visiteurs de rapidement comprendre les différentes croyances japonaises. Le parcours de l’exposition est ainsi pensé en plusieurs temps :
Les photographies de Charles Fréger : près de 80 clichés – parfois à taille réelle ! – nous montrent le visage d’un Japon rural où le respect des traditions et de l’environnement rythme le quotidien des habitants de Yokainoshima.
Les spiritualités japonaises : une exploration spirituelle entre esprits shintô (appelés « kami ») et philosophie bouddhiste.
Les invocations : guérison, prospérité, protection de la famille… Pour faire face aux problèmes du quotidien, les japonais font appel aux esprits et divinités qui peuplent leurs traditions.
L’incarnation : une fois invoquée, ces divinités sont invitées à s’incarner dans des êtres humains ou des objets : les masques et costumes présentés tout le long de l’exposition (fête de Namahage, danse kagura, etc.).
L’interprétation : le nô est un art scénique traditionnel mêlant théâtre, danse et musique. Cette forme ancestrale de théâtre est pratiquée pour apaiser les morts et divertir les divinités.
Costumes, photographies, temple... Le musée des Confluences a vu les choses en grand pour vous immerger dans la culture nippone.
Charles Fréger a réalisé de nombreux voyages pour s'imprégner de la culture japonaise qu'il avait découvert entre 2002 et 2003 lors d'un reportage photo sur les sumos.
Chaque masque de nô a sa propre signification. En se couvrant le visage du masque, l'acteur quitte sa personnalité et entre dans la peau d'un être surnaturel, parfois colérique ou mençant.
Traditionnellement, le costume de Namahage est utilisé pour apeurer les jeunes enfants désobéissants. Leur visite, rattachée à la légende des toshigami (ou visite des dieux) pour la nouvelle année, est considérée comme une source de bénédiction pour les parents.
9 €, gratuit pour les moins de 18 ans et les étudiants de moins de 26 ans
Écrire un commentaire
Tous les champs sont obligatoires. Votre email ne sera pas visible à la publication du commentaire.
En publiant ce message, vous vous engagez à avoir pris connaissance et à respecter les conditions d'utilisation et d'expression sur ce site. Celles-ci proscrivent notamment les messages à caractère injurieux, offensants ou diffamants, ainsi que l'incitation à la haine raciale, à la pédophilie, aux crimes ou délits.
Erreur de validation. Veuillez vérifier les champs et soumettre à nouveau.