actualité

Double-sens cyclable à Lyon : stop aux idées reçues

Ma ville au quotidien

Publié le 17 juillet 2017 par la rédaction du MET'

Les double-sens cyclables sont de plus en plus nombreux dans la Métropole. Une situation nouvelle qui vous fait réagir. Vous avez ainsi été nombreuses et nombreux à nous interpeller sur le sujet. La rédaction fait le point pour démêler le vrai du faux.

Le double-sens cyclable, ça sert à rien !

FAUX – De nombreuses agglomérations françaises ont déjà adopté le double-sens cyclable et les résultats sont très positifs :
– hausse de la pratique du vélo,
– baisse des vitesses,
– baisse des accidents
.
Paris, Nantes, Bordeaux, Strasbourg, Lille, Grenoble l’ont déjà testé, éprouvé… et approuvé !

Le double-sens cyclable, c’est dangereux

FAUX – Les premiers doubles-sens ont été aménagés dans les années 1990 à Saint-Fons et Saint-Genis-Laval et il n’y a pas eu un seul accident sur un double-sens cyclable dans toute l’agglomération. Le constat est le même pour les autres villes qui ont adopté le double-sens cyclable.

Il n’y a pas encore assez de rues aménagées en double-sens cyclable

VRAI – La Métropole compte 150 km de rue à double-sens cyclable dans une vingtaine de ses communes mais elle veut aller plus loin : l’objectif est d’atteindre 300 km d’ici 2020.

L’implantation des double-sens cyclables est vraiment faite au hasard !

FAUX – Chaque projet fait l’objet d’une étude détaillée pour s’assurer que toutes les conditions de sécurité sont réunies : par exemple, la bonne visibilité, notamment aux croisements, et les règles de priorité aux carrefours.

Il y a des rues où une voiture et un vélo ne peuvent même pas se croiser !

FAUX – Avant chaque création d’un double-sens cyclable, les largeurs de voie permettant le croisement des véhicules sont vérifiées. Même dans des rues où la largeur n’excède pas 2,70 mètres les croisements sont possibles et incitent chacun à ralentir.

Il n’y a que des doubles-sens cyclables en zone 30

FAUX – Le double-sens cyclable est généralisé dans des rues limitées à 30 km/h ou moins, là où les croisements s’effectuent à faible vitesse. Il peut également être installé en zone 50, avec des bandes ou des pistes cyclables plus séparées du flux de voitures.

Les marquages au sol ont lieu en pleine nuit et ça dérange les riverains !

FAUX – Les travaux de marquage des doubles-sens cyclables sont réalisés la plupart du temps en journée. En période de canicule, les marquages sont décalés la nuit, lorsque les températures sont moins élevées, pour préserver la santé des équipes.

 

Écrire un commentaire

Tous les champs sont obligatoires.
Votre email ne sera pas visible à la publication du commentaire.

En publiant ce message, vous vous engagez à avoir pris connaissance et à respecter les conditions d'utilisation et d'expression sur ce site. Celles-ci proscrivent notamment la divulgation des numéros de suivi Toodego qui sont personnels et confidentiels, les messages à caractère injurieux, offensants ou diffamants, ainsi que l'incitation à la haine raciale, à la pédophilie, aux crimes ou délits.

Conformément à la Loi ≪ Informatique et Libertés ≫ modifiée, la collecte et le traitement de vos données à caractère personnel sont nécessaires pour répondre à votre sollicitation. La base légale du traitement est votre consentement que vous donnez en cochant la case "En soumettant ce formulaire, j’accepte que les informations saisies dans ce formulaire soient enregistrées par le site MET' pour permettre de me recontacter.". Les données traitées sont : nom, adresse e-mail. Les destinataires de ces données personnelles, sont, dans le strict cadre des finalités énoncées ci-dessus, les services concernés de la Métropole et les prestataires externes auxquels elle fait appel. Ces données seront conservées durant 2 ans. Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification et d’effacement de vos données personnelles. Lorsqu'un consentement est nécessaire au traitement, vous disposez du droit de le retirer. Sous certaines conditions réglementaires, vous disposez du droit de demander la limitation du traitement ou de vous y opposer. Vous pouvez exercer ces différents droits en contactant directement le Délégué à la Protection des Données par courrier en écrivant à l’adresse : Métropole de Lyon – Délégué à la Protection des Données - Direction des Affaires Juridiques et de la Commande Publique - 20, rue du Lac - BP 33569 - 69505 Lyon Cedex 03 ou par le biais du formulaire à l'adresse suivante : https://demarches.toodego.com/sve/proteger-mes-donnees-personnelles/. Les réclamations touchant à la collecte ou au traitement de vos données à caractère personnel pourront être adressées au service du Délégué à la Protection des Données (DPD), dont les coordonnées ont été précisées ci-dessus. En cas de désaccord persistant concernant vos données, vous avez le droit de saisir la CNIL [autorité de contrôle concernée] à l’adresse suivante : Commission Nationale Informatique et Libertés, 3 place de Fontenoy 75007 Paris, 01 53 73 22 22, https://www.cnil.fr/fr/vous-souhaitez-contacter-la-cnil

  1. D**********z 22 janvier 2018

    Monsieur, merci de vous renseigner avant de dire des âneries :
    https://www.grandlyon.com/fileadmin/user_upload/media/pdf/voirie/20130411_wp_voirie_guide_amenagementscyclables.pdf
    Répondre

    D**********c 20 janvier 2018

    Ce que vous appelez des pistes cyclables est un scandale, et plus, ceux qui les conçoivent sont des idiots et ceux qui autorisent cela sont des assassins en puissance.
    Une vraie piste cyclable ne devrait jamais être séparée d'une voie automobile par une simple ligne blanche comme on peut voir un peu partout, ce qui est trés dangereux, le cycliste se croyant en sécurité. Il ne devrait pas y avoir possibilité de contact avec un véhicule.
    Rue Edmond Michelet par exemple, on a le trottoir, puis le stationnement en épis, puis la piste cyclable, et séparée par une ligne blanche, la voie automobile. Cette rue étant trés récente, n'aurait-il pas été plus judicieux de faire le trottoir, puis la piste cyclable, puis le stationnement en épis et enfin la voie automobile. Je pense qu'avec ce type d'infrastructure, on n'est pas près de donner envie aux gens de pratiquer le cyclisme.
    Je vous laisse matière à réflexion
    Répondre

    N**k 23 novembre 2017

    Ce que vous raconté est faux, en effet certaines rues sur Lyon ont été aménagées en piste cyclable alors qu'il y a pas la place pour faire circuler un véhicule en un vélo. vous racontez que des conneries
    Répondre

    M******************************************************************************** 5 septembre 2017

    […] des double sens cyclables : déjà plus de 30 km existent dans le centre de Lyon mais aussi à Bron, Charly, Givors, […]
    Répondre

    M*************n 3 août 2017

    Content de voir que la Métropole applique enfin le bon sens! Les associations cyclistes ayant porté le dossier au Tribunal Administratif il y a 7 ans (!) peuvent être satisfaites, même si beaucoup de temps a été perdu. Il reste à régler les comportements dans la zone 30, de nombreux motards et "jeunes" en BMW ou autre la considèrent encore comme un circuit... De gros 4x4 remontant le couloir de bus de la rue Edouard Herriot à 70 km/h le samedi ne sont pas rares! Et pourquoi pas, faire de la zone 30 une vraie zone 30, sans feux et avec une réelle priorité piétons partout!
    Répondre

    F******* 26 juillet 2017

    "les largeurs de voie permettant le croisement des véhicules sont vérifiées. Même dans des rues où la largeur n’excède pas 2,70 mètres les croisements sont possibles et incitent chacun à ralentir."
    Ca c'est quand le conducteur de la voiture se sent concerné par sa conduite ... et qu'il n'a pas un compte à régler avec les cyclistes. En cas de problème (d'égo... ou de SMS ), c'est le cycliste qui paie de sa personne (ou de sa santé, voire sa vie)...
    Arrêtez de vivre dans le pays de bisounours. Oui c'est possible de se croiser dans 2,70 m, mais à quel prix pour les cyclistes (tout au plus une éraflure sur la voiture ... ou une paraplégie pour celui qui n'a pas de carrosserie).
    Répondre

    R**Y 25 juillet 2017

    Pratiquant le vélo régulièrement à Lyon, il y a un différence entre le double sens sur la même voie (que beaucoup de cyclistes pratique) et le vrai double sens avec deux voies. En tout cas, c'est toujours très sécurisant.
    Par contre, certaines de vos affirmations me laissent perplexes, notamment avec les voies où il y a du stationnement
    Le problème reste par contre le partage de l'espace tant avec les voitures/ camions qui n'hésitent pas à se garer sur ces voies que les piétons qui les utilisent allègrement (exemple les voies le long du T3)
    Répondre

    c****** 24 juillet 2017

    "Il y a des rues où une voiture et un vélo ne peuvent même pas se croiser"
    OUI... ou alors quasi à l'arrêt... Et encore, quand le conducteur n'envoie pas un SMS, ou n'a pas vu le contre sens cyclable et se croit dans son droit de ne pas se déporter.

    Vous devriez prendre le vélo plus souvent ^^
    Répondre

    b*b 21 juillet 2017

    Bonjour,
    concernant sans doute l'un des plus anciens double sens cyclable de Lyon, la rue de la Part-Dieu, ne serait-il pas judicieux d'y supprimer les "bites" au milieu, qui à mon sens sont parfaites pour faire un soleil et donc, très dangereuses ?
    Une à l'entrée et une à la sortie, pour éviter que les voitures y circulent, ne suffiraient-elles pas ?

    Par ailleurs, je serais reconnaissant aux services municipaux (ASVP et Police Municipale) de savoir verbaliser les 2 roues à moteur qui se garent dans les arceaux prévus pour les vélos. (quand il y a le panneau vert avec un vélo, les motos n'ont pas le droit de s'y garer mais les agents n'appliquent pas la loi - R417-6 du Code de la Route).

    Merci
    Répondre

    J****n 21 juillet 2017

    Le double sens dans certaines rues n'est malheureusement pas possible. Étant cycliste, il y a pas mal de rue dans ma ville (Asnières-sur-Seine) ou la largeur n'a pas été correctement mesuré. Je suis forcé de monter sur le trottoir ou de m'arrêter sur une sortie de garage pour laisser passer la voiture. Il n'y en a pas beaucoup, mais elles existent.
    Répondre
    1. C*******e 21 juillet 2017

      Bonjour
      Le double-sens cyclable est indispensable mais… il n'est pas obligatoire de le prendre. Vous pouvez très bien continuer à suivre les sens de circulation automobile et à faire le tour du pâté de maison, ça ne me gênera pas. Mais permettez à d'autres cyclistes ne pas avoir à faire de détour.
      Dans les rues étroites, ça m'étonnerait qu'il y ait un trafic motorisé continu et la rue est donc bien suffisamment large pour y circuler à vélo. La largeur minimale pour mettre un double-sens cyclable, c'est quand 2 cyclistes ne se croisent pas. Et encore, en cas de faible largeur, on peut imaginer un alternat naturel.
      Répondre

    O****************e 20 juillet 2017

    Voici de la belle ouvrage propagandiste.
    Affirmer que les croisements sont possibles dans les doubles sens qui se créent à profusion actuellement est un mensonge éhonté. Les photos de l'article sont bien belles, mais illustrent imparfaitement la réalité quotidienne des cyclistes.
    Il suffit d'essayer un croisement vélo voiture rues Saint-Polycarpe, des Capucins, du Mail... (on attend les photos).
    Le vélo est utilisé par les pouvoirs publics lyonnais pour réguler la circulation automobile (vitesse et densité), en mettant en danger les cyclistes.
    A quand une communication permanente de la Métropole et des sanctions sur le respect des trottoirs, passages piétons, pistes cyclables perpétuellement colonisés par les voitures, camionnettes, camions, scooters, motos ?
    Quant aux contresens cyclables des sorties d'écoles, autant les éviter de 8 h à 8 h 45 et de 16 h15 à 17 h. Les services de police eux l'on bien compris, il ne s'y trouve jamais !
    I have a dream : circuler quelques jours à vélo avec des édiles métropolitains, des aménageurs/aménageuses...
    Un cycliste au quotidien
    Répondre
    1. L*************** 20 juillet 2017

      Bonjour Olivier,
      Votre avis concernant les double sens cyclable n'est pas celui des associations représentant les cyclistes lyonnais, ni celui de la Fédération des Usagers de la Bicyclette. Même si bien sûr tous les aménagements lyonnais ne sont pas parfaits, l'argumentaire développé par la Métropole de Lyon s'appuie sur un solide retour d'expérience européen. Cet aménagement doit s'accompagner d'un changement de comportement et de l'acceptation du nécessaire partage de la voirie. C'est une évolution culturelle qui est déjà en cours et qui comme tout changement d'habitude suscite interrogations et réticences. Mais n'en doutons pas, "ça sera mieux après". ;-)
      N'hésitez pas à rejoindre une association cycliste pour aider à porter les problématiques des cyclistes et participer concrêtement au réaménagement cyclable de Lyon et sa Métropole.
      La Ville à Vélo - contact@lavilleavelo.org
      Répondre

    N*****s 19 juillet 2017

    MET' n'a pas eu à chercher bien loin pour ses idées reçues,
    il suffisait de lire l'argumentaire de la ville de Lyon devant le tribunal administratif
    pour se défendre contre La Ville à Vélo qui lui reprochait de n'appliquer pas
    correctement le décret ministériel 754 du 30 juillet 2008 concernant la généralisation des
    double-sens cyclables en zone 30.
    Quel plaisir de découvrir qu'on nous donne raison, quel dommage que ce soit avec 7 ans de retard.
    Répondre

    V*****t 19 juillet 2017

    > Il y a des rues où une voiture et un vélo ne peuvent même pas se croiser !

    Argument fréquemment entendu mais totalement stupide:
    1. le problème est identique si le cycliste roule dans le même sens que la voiture
    2. si la rue est étroite, il suffit de ralentir pour se croiser. C'est évidemment _ça_ qui agace les motorisés, sans oser le dire ;-)
    Répondre

    P*************e 18 juillet 2017

    Bonjour,
    Ce que vous affirmez dans cet article est faux :
    - Il est impossible de croiser une voiture et un vélo rue Saint Hélène. Cela veut donc dire que le vélo s'arrête entre 2 voitures pour laisser passer la voiture ! Le double sens dans ces rues est vraiment dangereux (je parle en tant que cycliste et qu'automobiliste)
    - Les voitures ne respectent pas les vélos dans les doubles sens : j'ai dû m'arrêter en vélo pour qu'il n'y ai pas d'accident, la voiture a fait exprès de ne pas se serrer, pour que je ne puisse pas passer.
    - Les marquages des voies à double sens n'est pas bien fait : ex rue Dugas Montbel, le marquage au sol n'est fait qu'à un bout de la rue.
    - le double sens pour les vélos est un problème aussi lorsqu'on croise une rue à double sens vélo : j'ai failli en vélo être renversée par un autre vélo qui n'a pas regardé vers mois, puisqu'il pensait croiser une rue à sens unique.

    Enfin, il serait vraiment important de faire une communication sur la loi Badinter, cela rendrait peut-être les automobilistes plus responsables : c'est une loi qui est totalement inconnue et pourtant qui engage fortement la responsabilité de la voiture en cas d'accident !

    Merci,
    Répondre
    1. B*****y 20 juillet 2017

      On commence à en voir pas mal à Toulouse aussi, et la technique est simple pour être respecter en double sens, il faut rouler casiment au milieu de la voix pour bien être vu du véhicule qui arrive en face, pour éviter les ouvertures de portières et pour forcer la voiture qui arrive en face, à ralentir. Ce serrer est une fausse bonne idée, tu te fait serrer encore plus.
      Répondre
    1. L*************** 19 juillet 2017

      Les associations représentants les cyclistes et notamment La Ville à Vélo partagent pleinement les informations figurant dans cet article. Comme indiqué par Nicolas dans son commentaire, les aménagements répondent à une demande de longue date de ces mêmes associations qui se réjouissent d'avoir été entendues. Le déploiement progressif des doubles sens cyclables améliorera grandement la cyclabillité de la Métropole de Lyon, incitant ses habitants à l'usage du vélo, moyen de transport rapide, fiable, silencieux, propre et qui de plus améliore la condition physique et la santé de celles et ceux qui le pratiquent.
      Répondre