
Du 20 au 23 Mar. 2025
Publié le 31 janvier 2025 par Céline Boucharlat
En 2024, les changements dans les modes de déplacement se confirment : plus de vélos et moins de voitures. Pour limiter les désagréments liés aux nombreux chantiers, la Métropole de Lyon va reporter certains travaux.
C’est une tendance de fond qui se confirme d’année en année et 2024 n’échappe pas à la règle : l’usage du vélo augmente dans la métropole de Lyon, quand celui de la voiture recule. Depuis 2019, le nombre de vélos et de trottinettes grimpe de 58 %, quand le trafic routier baisse de 12 %. Dans le détail, cette baisse atteint même – 22 % dans l’hypercentre, contre seulement – 7 % sur les autoroutes (sources : données récupérées sur les dispositifs de comptage présents sur le territoire).
Avec une augmentation de 2 %, la fréquentation des transports en commun en 2024 a dépassé celle d’avant la période Covid.
Difficile de passer à côté, plusieurs chantiers impactent la circulation sur le territoire. Principalement des travaux sur les réseaux, des aménagement de plusieurs voies lyonnaise et la construction de trois lignes de tramway. La Métropole consciente des difficultés engendrées pour les automobilistes mais aussi les commerçants des zones concernées, a décidé de reporter ou de décaler certains travaux (cf.ci-dessous), pour éviter le cumul des chantiers dans un même secteur.
Dans le détail, en se basant sur des temps de parcours médians réalisés en heure de pointe du matin, des différences apparaissent selon le type de trajets. Sur sept parcours de référence, le temps passé en voiture recule pour quatre d’entre eux entre 2023 et 2024.
Les automobilistes gagnent ainsi 48 secondes entre Tassin-la-Demi-Lune et l’Hôtel de Ville de Lyon, 57 secondes entre Meyzieu et la Vallée de la chimie et même 4 minutes et 43 secondes entre Vernaison et Marcy-l’Etoile.
En revanche, pour un trajet entre Saint-Priest et la Part-Dieu, c’est 1 minute et 33 secondes de plus passée au volant de sa voiture. Quarante secondes supplémentaires entre Oullins et la Part-Dieu et 47 secondes entre Neuville-sur-Saône et la zone Perica à Caluire.
Le trafic est donc plus fluide pour les trajets qui empruntent les voies rapides que pour ceux qui utilisent le réseau urbain.
Travaux menés par la Métropole : report de 50 kilomètres de travaux
– Voie lyonnaise (VL) 12 sur Cours Gambetta-Thomas dans l’attente de la fin des travaux de la VL8 sur la rue de l’université ;
– VL12 sur la place Bellecour et la rue de la Barre ;
– VL1 sur le boulevard du 11-Novembre à Villeurbanne dans l’attente de la fin des travaux du T6 et de la VL4 (rue Francis de Pressensé) ;
– VL6 sur le cours d’Herbouville à Lyon 4 ;
– VL7 sur la rue Garibaldi à Lyon 6 ;
– VL1 sur l’avenue Leclerc (Lyon 7) où seule la partie sud est maintenue ;
– Aménagement de la rue Grolée et de la rue de l’Arbre sec en presqu’île.
Travaux menés par des concessionnaires (Eau du Grand Lyon, Enedis, Grdf et les opérateurs télécom) : report de 17 kilomètres de travaux déjà identifiés
– Montée de la Boucle à Lyon 4/Caluire ;
– Rue Baraban à Lyon 3 ;
– Alentours de la place Jean-Macé à Lyon 7.
Sur cette période, la qualité de l’air s’améliore. Les émissions de dioxyde d’azote, ce polluant principalement généré par le trafic routier, baissent. Selon les relevés d’Atmo Auvergne Rhône-Alpes, cette baisse atteint 27 % dans les grandes agglomérations de la région, dont celle de Lyon. L’organisme y voit les premiers effets de la mise en place de la Zone à Faibles Émissions qui a réduit la part de véhicules diesel.
Autre indicateur positif : le nombre d’accidents est en recul dans la métropole. Moins 28 % sur dix ans (2014-2024) selon les chiffres de la Sécurité routière. Un effet de la baisse du trafic automobile et de la généralisation des zones 30 qui concernent désormais trois-quarts des habitant de la métropole.
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Du 20 au 23 Mar. 2025
Du 2 Juin. au 26 Juil. 2025
Du 22 au 23 Mar. 2025
Serge 27 février 2025
Mais sans jamais dire qu'à Lyon, ces autoroutes à vélos sont avant tout portée par une association de seulement 1000 personnes contre tous les autres contribuables.
A Lyon depuis 1994 je n'ai jamais connu la ville dans un tel chantier pour ne pas employer un autre mort. Je dois aller voir ma maman de 88 ans, habitant à villeurbanne en venant de Bron. Il y a 5 ans je mettais 10 min en voiture en soirée pour l'aider. C'est désormais 45 min quand tout va bien et il faut espérer ne pas prendre un nid de poule ou un trou dans la chaussée impactée partout par des travaux destinés à apaiser :). C'est un souk sans nom. Et imaginer avoir un gros 4x4 pour faire ce trajet ne serait pas de trop vu que le terrain est devenu insalubre. Et cela dure et dure.
Le test de la rue Rockfeller pour imposer une autoroute à vélo est sans appel. Les vélos sont vraiment peu nombreux matin midi et soir. C'est 3-4 vélos vus quand je remonte en tram l'endroit du test. En soirée et la nuit, c'est vide. Idem en cas de pluie. A se demander si le projet est viable car pendant ce temps les voitures attendent et tournent en polluant, rallongeant les trajets. Avec les travaux de la ligne de bus plus au nord c'est idem. Les infirmières d'astreinte qui vont à Neuro ou HFME perdent 10-15 min par trajet quand elles n'arrivent pas en retard. C'est cela l'apaisement ?
Pour aller au travail quand je suis en mission de terrain je peine même à arriver au parking du site tant tout est en chantier dans toutes les rues périphériques. Et dans le même temps des vélos ne tiennent pas compte des avertisseurs des voitures pour signaler qu'elles tournent et arrivent à fond sur les côtés en se disant que la voiture attendra.
En tant que piéton une bonne partie du temps (tram plus métro et à pied) je constate que les vélos ne respectent plus rien. Les feux même sans dérogation M12 passent. Ils se moquent des piétons et klaxonnent ou rasent les anciens ou enfants. Ils sont dans tous les sens. Pire, rue Garibaldi ils ont une très belle piste en site propre et avec caractère obligatoire. Que font-ils ? Ils roulent sur la voie de bus de l'autre côté de la chaussée et si tu es piétons ici attention car ils se moquent des passages piétons et hurlent même si tu les dérange dans leur course à rejoindre une autoroute plus loin.
Désolé mais c'est vraiment tout sauf de l'apaisement ces autoroutes à vélo. Jamais je n'ai eu aussi peur en ville !
Valentin DARONNAT 1 février 2025
Cela aurait aussi pour effet de réduire le nombre d'accidents avec des vélos qui roulent au contraire du bon sens : contresens dans des rues trop étroites pour ça, franchissements de feux rouges "parce que le panneau m'y autorise", cédez le passage où les voitures arrivent dans un sens et les vélos dans l'autre...
Au lieu de leur imposer le port du casque, de tenues visibles et d'éclairages et le respect du code de la route, on les y exclus et on les autorise à faire ce qu'ils veulent, comme ils veulent, où ils veulent...
Ils en oublient même que les piétons sont prioritaires sur eux, y compris dans la traversée des pistes cyclables (sur marquage au sol, bien entendu !).
Serge 27 février 2025
Curieusement le code de la route demande de laisser un espace en doublant un vélo en ville. En contresens dans une rue étroite c'est impossible d'avoir cet espace. Mais tout le monde semble s'en moquer.
Pour les vélos je suis pour l'obligation d'un gilet jaune et d'un casque. Pour les protéger surtout. Et la fin des vélos électriques car ce ne sont plus des vélos alors mais des deux roues motorisés.
Il faut aussi imposer des contrôles fréquents du respect des feux, de l'emprunt des pistes cyclables ou elle sont obligatoire et sanctionner les contrevenants. Sanctionner aussi les remontées de files par la droite quand il n'y a pas la place et là où les vélos se mettent en danger.
Avoir aussi un permis vélo à passer avec des points et un contrôle régulier et obligatoire des vélos.
Interdire aussi le rangement des vélos électrique dans les locaux de travail avec des recharges sauvages avec les risques d'incendie liés.
Et revenir aussi sur la tolérance des vélos dans les trams. Comme les trotinnetes qui ne sont pas tenues pliés à l'épaule. J'en vois souvent des vélos hors des créneaux autorisés et la condition que cela ne dérange personne ou qu'ils ne sont pas prioritaire c'est se moquer du monde. Ce sera toujours à l'appréciation de chacun et surtout du plus fort.
A partir de là il sera possible de parler d'apaisement entre tous les usagers.
Stephen Lewis 3 février 2025
L'article aurait dû avoir l'honnêteté de mentionner les statistiques concernant les accidents impliquant les cyclistes ou les utilisateurs de trottinettes. En hausse, en baisse, stables ?
À force de fermer les yeux sur les infractions commises par cyclistes et utilisateurs de trottinettes, voire de les encourager par des mesures idiotes, dénoncées par Valentin, on encourage implicitement les autres à faire de même, par mimétisme.
GRANGE 6 février 2025